En Tunisie, les actes de violence se répètent alors que l’association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie a exprimé sa tristesse et a rapporté des incidents d’agression contre des étudiants originaire d’Afrique subsaharienne.
Selon le communiqué publié par l’association, bien que le calme ait été observé depuis quelques heures, les immigrants subsahariens sont toujours poursuivis dans les rues. « Malgré le calme observé ce dimanche 26 février, il y a eu l’agression, à la sortie de leur foyer universitaire à Ibn Khaldoum, de quatre étudiantes ivoiriennes boursières de coopération tunisio-ivoirienne inscrites à l’université d’El Manar et celle d’une étudiante Gabonaise de l’université centrale devant son domicile au Jardin d’El Menzah 1, le samedi 25 février. La situation nous oblige donc à appeler nos étudiants et stagiaires à la prudence et à ne pas sortir cette semaine encore », lit-on
Prenant acte, suite aux assurances données par les autorités locales, l’AESAT invite les uns et les autres à la prudence. « Nous avons pris note des diverses interventions des autorités pour nous rassurer et nous espérons que la situation sera assez stable pour permettre la reprise des cours à partir du 6 mars 2023. Nous appelons également tous les étudiants et stagiaires victimes d’abus et d’agressions ou ayant des difficultés administratives pour déposer leur carte de séjour, à nous contacter… »
Pour rappel, il y a quelques jours, le président tunisien avait demandé que les migrants illégaux originaires d’Afrique subsaharienne soient rapatriés chez eux car selon lui, ces derniers sont à l’origine de «violence, de crimes et d’actes inacceptables» en Tunisie.
Scène de violence : un medecin agressé. Photo à titre d(illustration