Hamed Koffi Zarour est le président de « Agir pour la Côte d’Ivoire », une organisation de la société civile au service des Ivoiriens, pour plus de fraternité, d’unité et de prospérité. Il œuvre également à l’enracinement de la démocratie, d’une économie dynamique et un développement endogène, pourvoyeur d’emplois et de progrès social. Avec une expérience de plus de 30 ans dans la gestion des entreprises et des hommes, M. Zarour a décidé de briguer la présidence de la République de Côte d'Ivoire. Il en donne ici les raisons.
M. Hamed Koffi Zarour, qu'est-ce qui motive votre candidature à la présidence de la République ?
Tout bon citoyen veut le meilleur pour son pays. J'ai apporté ma pierre à l'édification de mon pays dans le monde des affaires, puis dans la société civile. Je crois qu'il faut faire plus pour le bien-être individuel et collectif des Ivoiriens. Je veux insuffler une nouvelle dynamique à la gouvernance et travailler résolument dans l'intérêt des habitants de notre belle patrie. Il est toujours bon de rendre, un tant soit peu, à la mère-patrie, une infime partie de ce qu’elle a pu nous donner. En termes de formation, de vision et de leadership. Je me sens apte pour me mettre au service de la Côte d’Ivoire, qui a besoin du meilleur. Ce qui me motive, c’est la passion pour mon pays, la Côte d’Ivoire et je crois qu’il est grand temps de mettre l’Homme au centre de toutes nos actions dans notre pays.
Que propose le candidat Hamed Koffi Zarour que d'autres avant lui n'ont pas proposé ?
Nous ne sommes ni dans une posture de comparaison avec l'autre ni dans celle de fustiger les autres pour nous faire une place. Nous sommes des hommes responsables et engagés qui ont de grandes ambitions pour ce pays que nous aimons tant. La construction d'un pays et son développement sont un processus qui engage ses fils et ses filles. Nous voyons un pays qui a besoin d'un souffle nouveau. Un pays où les populations veulent tisser un lien nouveau basé sur la confiance avec la classe politique. Un pays où les Ivoiriens veulent profiter paisiblement des richesses qu'offre leur terre. Nous avons une vision et un projet pour répondre à ces attentes. Sans vraiment entrer dans les détails de notre programme de société dont les grands traits seront connus du grand public, bientôt, je puis annoncer à l’ensemble de mes compatriotes qu’un accent tout particulier sera mis sur la reforme du système éducatif. Dans le secteur Education-Formation, il faudra tout à la fois réhabiliter l’école, l’université et le droit au savoir et à la formation.
Mieux, nous voulons asseoir une charte du secteur Education-Formation qui sera, constamment, remise au goût du jour pour tenir compte des besoins de la structure de notre économie. Les dragons d’Asie et les pays émergents, que la Côte d’Ivoire supplantait dans les années 1970, ont pris de l’avance sur nous grâce à leur système éducatif, leur formation, la recherche et l’innovation ainsi que leurs capacités à transformer structurellement leur économie. Notre priorité sera celle de l’emploi des jeunes à travers le développement de pôles industriels régionaux. De sorte que le jeune d’Abengourou, de Man, de Bondoukou, de Gagnoa, de Korhogo, d’Odienné, de Bouaké, de Daloa, de Yamoussoukro, d’Aboisso, d’Adzopé, d’Agboville, de Ferkessedougou, de Duekoue, etc, n’ait plus à venir à Abidjan en quête d’emploi ou de bien-être.
Ce développement régional va permettre la création de richesses et l’amélioration des conditions de vie des populations (école, eau potable, centres de santé, logements, infrastructures routières, …) la transformation des matières premières à une grande échelle sera effective. A cet effet, nous avons une vision claire et qui s’appuie sur des données réalisables. Nous tenons à insérer les Ivoiriens dans tous les secteurs de l’activité économique par la promotion de l’entrepreneuriat national. La prise en compte des préoccupation des Ivoiriens de la diaspora sera également un acte important de notre politique. Naturellement, que ce soient au niveau institutionnel, social, économique, culturel et sportif, notre programme qui marque la rupture tient compte des aspirations profondes des populations
Objectivement, ne pensez-vous pas que les chances d'un Indépendant soient très minces devant des candidats soutenus par des machines politiques comme le Rhdp, le Pdci ou encore le Fpi ?
Les formations politiques dont vous faites mention ont construit leur notoriété et renforcé leur crédibilité auprès de leur base électorale sur une longue période. Leur position sur l'échiquier politique n'est pas spontanée. Nous faisons notre entrée sur la scène politique avec de grandes ambitions et nous travaillons sérieusement pour mériter la confiance des Ivoiriens. Nous connaissons mieux nos forces et nos faiblesses dans cet environnement politique. Toutefois, je voudrais vous indiquer que tout est lié au contexte. Et le contexte, de notre point de vue, a beaucoup changé et évolué. Les électeurs ivoiriens ne sont plus cramponnés sur les partis politiques. La forte percée des candidats indépendants lors des dernières élections locales atteste de ce que les Ivoiriens, dans leur grand ensemble attendent et veulent des offres nouvelles, qui prennent en compte leurs attentes et leurs aspirations. Nous pensons en disposer pour eux. Nous nous attèlerons à les leur présenter et il n'y a pas de doutes qu’ils adhèrent à notre projet de société, parce que porteur d’espérance pour les Ivoiriens au cœur de celui –ci. Nous avons, donc, de très grandes chances lors des prochaines présidentielles. Et croyez-moi, notre optimisme n’est pas béat...
Hamed Koffi Zarour