Le Fpi n’a pas pu dégager une position définitive relativement au mot d’ordre de boycott du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH). Le principal parti de l’opposition a tenu une session ordinaire de son comité central, samedi dernier, à son siège provisoire à ABidjan-Attoban.
Les discussions menées de 11h à 18H30 mn portaient essentiellement sur la levée ou le maintien du mot d’ordre du boycott du RGPH. Une position nette n’a pu se dégager. Ce qui a conduit le Fpi à convoquer un comité central extraordinaire qui se tiendra dans les prochains jours, selon Pascal Affi N’Guessan, président du parti.
Cette session permettra, a expliqué M. Affi, d’analyser à fond les actes du gouvernement afin d’adopter une attitude qui convienne. Ces actes du gouvernement à analyser sont liés à la libération des prisonniers politiques, au retour dans la sérénité des exilés politiques, au dégel des comptes, à la résolution de la question des rentes viagères et à la restitution des habitations illégalement occupées.
Samedi dernier, le comité central du Fpi a salué les gestes faits par le gouvernement Ouattara qui a dégelé les comptes bancaires de 50 pro-Gbagbo et la libération de 50 prisonniers politiques dont Jean-Yves Dibopieu et Angenor Youan Bi. Le comité central a également salué les initiatives et la volonté du gouvernement à reprendre le dialogue avec l’opposition.
Mais conscient du fait que les engagements pris par le gouvernement sont immenses et importants, le comité central ne veut pas vite tomber dans une euphorie. Mieux, le Fpi attend la matérialisation totale ou en grande partie de tous les engagements pris par le pouvoir avant de prendre des décisions politiques allant dans le sens souhaité par le gouvernement pour faciliter la décrispation.
B. K.
Photo à titre d'illustration / Congrès extraordinaire du FPI