Le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara a achèvé sa visite dans le District du Woroba, ce dimanche 26 juillet, par un grand meeting au Stade Losseni Soumahoro de Séguéla, où il a appelé les ivoiriens à aller voter massivement pour "faire taire ceux qui bavardent", non sans réfuter l'idée d'une transition politique.
Le president Ouattara s'adressait à une foule sortie masivement pour clore un périple de cinq jours dan le district du Woroba, comprenant les régions du Bafing, du Worodougou et du Béré.
" Il est temps de faire taire ceux qui bavardent en votant massivement, je souhaite qu'il y ait un fort taux de participation pour montrer que la Côte d'Ivoire a tourné le dos à la crise et qu'elle est en paix" a-t-il déclaré avant de souhaiter "qu'il y ait plusieurs candidats de telle sorte que les ivoiriens puissent avoir plusieurs possibilités pour faire leur choix."
Le souhait de M. Ouattara est de "faire les choses comme dans tout pays civilisé parce que les ivoiriens sont civilisés".
"Le fait qu'ADO (Alassane Dramane Ouattara ) ne réagit pas à certains propos ne veut pas dire qu'il ne peut pas réagir. J'ai toujours fait preuve de tolérance et de compréhension, mais si c'est nécessaire, je sais être ferme" a-t-il poursuivi.
Le président notemment a rejeté l'idée d'une transition politique voulue par certains cadres de partis politiques tels que le président du Rassemblement pour le progrès, la paix et le partage (RPP), Gnonzié Ouattara.
Nous sommes dans un pays démocratique. Que ceux qui parlent de transition sachent qu'il n'en sera rien, c'est terminé les transitions. Nous irons aux élections et je demande à tous les candidats de faire preuve de mesure dans leurs propos," a insisté Alassane Ouattara, mettant en garde "ceux qui tiennent des propos pouvant être assimilé à l'atteinte à la sûreté de l'Etat.
Une partie de l'opposition ivoirienne réclame depuis quelques jours une transition politique et le report des élections pour notamment lever le préalable de l'article 35 de la constitution. Elle récuse en outre l'actuelle Commission électorale indépendante ( CEI ) jugée favorable au président Alassane Ouattara.
APR/LBB
Photo:Présidence