Dans la seule journée du lundi 14 octobre 2013, des populations ont été « gâtées » en découvertes macabres. Il s'agit de découvertes de cadavres.
Nos sources expliquent que c'est à Abobo que le premier macchabée est découvert. Il est environ 10h. Les éléments du commissariat de police du 13ème arrondissement, dont la zone de compétence enregistre les faits, se déportent sur place. Ils y découvrent effectivement le corps sans vie d'un jeune homme, la trentaine.
Le défunt avait le torse nu et portait une culotte de couleur blanche. Et grâce au témoignage de son oncle, le sieur G.G qui est entrepreneur en bâtiment, le mort a pu être identifié par les policiers.Il répond donc au nom de Fiaba Samson Franck. Le constat des forces de sécurité terminé, la dépouille est enlevée et transféré à la morgue de l'hôpital Houphouët Boigny, à Abobo. Une heure environ plus tard, c'est à Adjamé que la présence d'un corps sans vie est signalée, en pleine rue.
Vêtu d'un Jeans noir et d'une chemise bleue, le corps de cet infortuné, la quarantaine, gisait en face d'un commerce, à la gare routière. Lui aussi, a pu être identifié par les éléments du commissariat de police du 3ème arrondissement.
C'est un Nigérian du nom de Asimi Ajaï et il est commerçant résidant à Oumé. Le corps est peu après enlevé pour la morgue de l'Hôpital militaire d'Abidjan ( Hma).
Toujours à en croire nos sources, le dernier cadavre est localisé aux environs de 13h, à Yopougon. Précisément, à l'intérieur du marché en construction, en face de la place Ficgayo. La police qui se rend sur place, découvre un cadavre, cette fois de sexe féminin, en position assise et en état de putréfaction avancée. Ce corps, auquel les policiers n'ont pu cependant coller un nom sur le visage, est déposé à la morgue du Chu de Yopougon. Des enquêtes sont en cours, pour savoir ce qui est à la base de toutes ces morts.
KIKIE Ahou Nazaire
Abobo-Adjamé-Yopougon: Des cadavres dans des rues et dans un marché - Photo à titre d'illustration