Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice des Droits de l’homme et des Libertés publiques a accordé une audience, le mercredi 28 mai 2014 à une délégation du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) conduite par Mohamed Askia Touré, représentant résidant du HCR en Côte d’Ivoire.
Au terme de cette audience qui a eu lieu au 14ème étage de la Tour B au Plateau, Gnénéma Coulibaly Mamadou a fait un bilan partiel de l’opération d’acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration, lancée le 1er avril 2014. «A ce jour, nous sommes à 4050 pétitionnaires et naturellement, ce chiffre est en deçà de nos attentes.
Il y a encore beaucoup de personnes qui peuvent bénéficier de cette nouvelle loi, mais qui n’ont pas la teneur», a révélé le Garde des Sceaux qui entend poursuivre la sensibilisation auprès du corps préfectoral, des magistrats et des populations concernées. Cette rencontre avec le HCR a également permis de faire le point de la question du retour des refugiés ivoiriens de certains pays limitrophes de la Côte d’Ivoire.
«Le HCR nous a informé que nos frères qui sont de l’autre côté de la frontière veulent revenir au pays, mais avec les questions de sécurité, il y a eu un ralentissement dans les mouvements de retour. Ils nous ont demandé d’attirer l’attention du gouvernement sur ce fait», a expliqué Gnénéma Coulibaly. Le représentant résidant du HCR a indiqué à ce niveau, que son organisme a pris des dispositions pour le retour volontaire de ces Ivoiriens.
«62.000 Ivoiriens sont encore réfugiés dans les pays limitrophes. Avec les attaques dans le village de Fêtai, nous sommes en train de voir dans quelle mesure, nous pourrons reprendre les rapatriements», a précisé Mohamed Askia Touré.
O. Dion
Photo à titre d'illustration / Gnénéma Mamadou Coulibaly, ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques