Yamoussoukro - Le ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, met en garde les collaborateurs des préfets qui réclameraient de l'argent aux requérants de la nationalité ivoirienne par déclaration, prévenant que des sanctions pourront être prises en leur encontre s'ils persistent.
''Que vos collaborateurs prennent garde, car nous serons sans pitié en cas de prise'', a mis en garde le ministre Gnénéma Mamadou, samedi à Yamoussoukro, à l'occasion d'un séminaire organisé à l'intention des préfets sur la loi portant dispositions particulières, en matière d'acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration.
Le garde des Sceaux, attirant l'attention des préfets sur ces cas d'escroquerie, a rappelé que l'opération est gratuite et est d'une grande importance pour le gouvernement qui entend tout mettre en œuvre pour résoudre la situation de ses compatriotes qui ''souffrent en silence''.
L'opération sur les nouvelles dispositions spéciales, en matière d'acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration connait des difficultés sur le terrain pour diverses raisons, alors que la période impartie pour la souscription et le traitement des demandes courent du 1er avril 2014 au 24 janvier 2016.
Elle concerne les personnes nées en Côte d'Ivoire, de parents étrangers, et âgées de moins de 21 ans, révolus à la date du 20 décembre 1961.
Les personnes ayant leur résidence habituelle sans interruption en Côte d'Ivoire, antérieurement au 07 août 1960, et les personnes nées en Côte d'Ivoire entre le 20 décembre 1961 et le 25 janvier 1973 de parents étrangers également concernées par la présente loi votée en 2013.
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Gnénéma Mamadou Coulibaly, ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques