Tôt le matin du vendredi 5 avril 2019, un corps sans vie est découvert étendu sur les rails à Agban-village, dans la commune d'Adjamé. Ce corps est celui d'une jeune femme d'une trentaine d'années, qui n'est pas de forte corpulence.
Nos sources informent, en effet, qu’à la découverte de ce cadavre, des riverains alertent la police dont des agents ne tardent pas à se présenter sur les lieux, aux fins de procéder à leur constat d'usage.
Et au cours de ce constat, il revient que les policiers remarquent dans le sexe de cette pauvre fille aux jambes écartées, la présence d'un liquide visqueux blanchâtre qui, en toute vraisemblance, est un liquide séminal ou de façon prosaïque, du sperme.
Juste à côté du corps sans vie, des emballages vides de préservatifs. Au cou de la jeune femme, est noué un foulard. Un cou sur lequel les éléments de la police constatent des traces de strangulation.
Avec tous ces signes, les premières conclusions laissent clairement voir que la pauvre a été violée, avant d'être étranglée par ses bourreaux aux sexes, on l'imagine, plus instruments de torture, que de plaisir.
Après le macabre acte, les tueurs qui ont probablement commis leur forfait dans la nuit, se débarrassent du corps, en allant carrément le déposer sur les rails. Espérant sans doute qu'un train vienne à y passer pour en faire une bouchée de chair.
Mais qui est donc cette victime qui n'a pu être identifiée pour défaut de documents administratifs ? Une enquête de voisinage permet aux agents des forces de l'ordre, non pas de connaître l'identité de la défunte, mais d'en savoir un peu plus sur elle. Notamment, sur ses activités.
A ce sujet donc, la police apprend que cette jeune femme est connue de l'entourage, pour être une visiteuse assidue des fumeries du secteur. En qu'en plus de consommer les stupéfiants, elle en est une vendeuse.
Mais que s'est-il passé pour que son péril soit signé de cette façon empreinte de cynisme? Pour certains, elle a doublé des clients sur la came, qui, pour se venger d'elle, l'ont tout simplement soumise au « fer du sexe », avant d'en finir avec elle.
Pour d'autres, ce sont plutôt des criminels ordinaires qui, profitant de la fébrilité de la jeune dame du fait de la drogue, en ont fait une idéale proie sexuelle pour une partouze sauvage digne de bagnards privés de sexe pendant 15 ans de détention. Imaginons la « mare » que chacun d'eux libère au cours de ce viol collectif où toutes les postures, même les plus démentielles étaient bonnes pour ce défoulement sexuel. Avant de faire ensuite de cette femme, une personne dont on pouvait jouer avec la vie ? Comme ça, comme un objet vulgaire.
Des versions contradictoires, comme on le voit. En tout cas, la police est à pied d’œuvre avec son enquête, pour comprendre tout cela.
KIKIE Ahou Nazaire
Image utilisée à titre d'illustration