Adjoumani réitère l’engagement de la Côte d’Ivoire pour l’Initiative de développement des filières protéines

Le gouvernement français à travers ce projet ambitionne de bâtir, avec ses partenaires africains de l’Union africaine, la Commission européenne et les bailleurs internationaux, un plan d’action conjoint ambitieux pour le développement des filières protéines végétales.

«Nous allons demander à nos différentes délégations d’engager la procédure pour que ce soit une réalité. D’ores et déjà, je puis vous assurer que nous serons aux côtés du Président Emmanuel Macron», a promis le ministre d’Etat, Adjoumani.

A en croire le ministre d’Etat Adjoumani, la forte croissance démographique des Etats africains a un impact sur les rendements agricoles, ce qui ne permet pas d’assurer la sécurité alimentaire du continent au cours des années à venir.

«L’Afrique de l’ouest est encore déficitaire en protéines végétales et cette situation couteuse pour nos Etats peut être inversée. Surtout que l’Afrique dispose de potentiel nécessaire. Pour relever ce défi, l’Afrique doit bâtir son autonomie à partir des protéines végétales qu’elle produit et qu’elle consomme sur place », a préconisé Kobenan Kouassi Adjoumani prenant l’exemple du projet soja en Côte d’Ivoire qui connaît des résultats probants.

Dans un bref message diffusé, le président Français Emmanuel Macron a relevé que ce partenariat entre son pays et l’Afrique permettra de révolutionner la consommation locale auprès des femmes et des hommes, d’aider le marché régional tiré par la demande des grandes villes africaines et également pour le marché européen qui peut servir de puissant moteur pour l’investissement dans les économies rurales du continent.

Ce projet qui participe à la transition agricole de l’Afrique vers des systèmes alimentaires durables ressort comme l’un des sujets prioritaires que les partenaires africains et européens développeront, lors du sommet Union Européenne-Union africaine (UE-UA) les 17 et 18 février 2021.

La réunion présidée par Monique Barbut et Olivier Ray, respectivement envoyée spéciale du président de la République Emmanuel Macron, pour la biodiversité et conseiller affaires globales du Président français, avait pour but d’associer les Etats africains au parrainage de cette initiative.