Le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman Kouakou a suspendu sa plainte contre l'artiste-Zouglou ivoirien, Ossohou Hugues Patrick alias Pat Saco (Espoir 2000), après une médiation conduite par le leader du célèbre groupe musical ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A'Salfo.
L'information a été donnée mercredi dans un communiqué par « Gaou productions », la structure de production du groupe musical, Magic system. Il y a quelques jours, dans une publication via son compte facebook, le Zouglouman Pat Saco accusait le Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA), l'institution de gestion collective du droit d'auteur et des droits voisins dans le pays, d'octroyer indûment la somme de 15 millions FCFA par répartition au ministre Maurice Bandaman, par ailleurs, écrivain.
Ce dernier, avait ainsi porté plainte devant les autorités judiciaires ivoiriennes qui devraient auditionner l'artiste-chanteur ce mercredi.
« Dans le souci de mettre fin à cette situation de crise pour contribuer à la victoire de la culture ivoirienne, M. Traoré Salif dit A'Salfo, leader du groupe Magic System a entamé une médiation auprès des concernés », indique le communiqué ajoutant que suite à cette médiation, « M. Maurice Bandaman recevra en audience, l'artiste-chanteur Pat Saco et des acteurs du showbiz à son cabinet le jeudi 23 août 2018 ».
« Le ministre Maurice Bandaman (écrivain) et bien d'autres avant lui, touche en moyenne 15.000.000 FCFA par répartition, soit près de 60.000.000 par an et 240.000.000 FCFA durant le mandat de 4 ans de son PCA qu'il aura choisi... Pendant ce temps, le créateur de cet argent se meurt », avait accusé Pat Saco sur la toile.
Organisme ivoirien de gestion collective du droit d'auteur et des droits voisins, le BURIDA a, entre autres, pour missions de répartir périodiquement aux différents titulaires de droit d'auteur et des droits voisins, les redevances perçues au titre de l'exploitation de leurs œuvres et de promouvoir et défendre les intérêts matériels et moraux des titulaires de ces droits et d'établir entre eux et les utilisateurs les relations nécessaires à la protection de leurs droits.
LB/ls/APA
Le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman Kouakou avec A’salfo PHOTO : AP