C'était prévisible ! La rencontre entre Pascal Affi N'Guessan et le Comité de contrôle du Front populaire ivoirien (Fpi), a été, pour le moins, houleuse.
Les deux parties ont échangé, vendredi 25 juillet 2014, à la résidence du président du Fpi à la Riviera-M'Badon sur la crise qui secoue actuellement la formation fondée par Laurent Gbagbo. Face à ses interlocuteurs, le « Lion du Moronou » a rugi, rapportent nos sources. Pascal Affi N'Guessan a craché ses vérités aux membres du Comité de contrôle. Il leur a demandé qui ils sont pour le convoquer.
Il a ajouté qu'ils ne doivent pas sortir de leur rôle qui est, selon lui, la vérification de la conformité des actes posés par les organes du parti avec les textes.
Visiblement choqués par cet ''uppercut'', Vy Paul, le président par intérim du Comité de contrôle, et ses collaborateurs, ont demandé une suspension de séance. Quand ils sont revenus, ils ont déclaré avoir pris acte des «propos injurieux » du président du Parti. Puis, ils ont demandé à se retirer. Pour eux, il s'agissait, dans leur démarche, de faire organiser prochainement un Comité central.
Du côté d'Affi N'Guessan, on se veut optimiste. Le chef du Fpi explique à ceux qu'ils rencontrent, que sur les quatre problèmes soulevés, il peut faire des concessions sur trois. L'ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo indique qu'il peut revenir sur l'intitulé du poste de Simone Gbagbo. On se souvient que l'ex-première Dame a été maintenue à son poste de 2ème vice-présidente, mais sans attribution dans le réaménagement que le leader du Fpi a opéré le vendredi 4 juillet 2014.
L'épouse de Laurent Gbagbo en a pris mouche et a démissionné. Sur la situation de ceux qui ont été sortis du Secrétariat général, Affi dit qu'il est prêt à les réintégrer. Il s'engage à revoir le cas de ceux qui ont été intégrés. Relativement à Akoun Laurent, le successeur de Laurent Gbagbo à la tête du Fpi est intransigeant : pas question de le remettre à son poste de Secrétaire général et de Porte-parole du parti...La suite sur Linfodrome
Photo d'archives à titre d'illustration / Affi N'guessan, président du FPI