Dans le cadre de la tournée de remobilisation de ses militants dans le Haut-Sassandra, le président du front populaire ivoirien, a décidé désormais d’emboucher la trompette de la réconciliation nationale.
Cette nouvelle image du chef des frontistes fait de lui actuellement un homme respecté et considéré dans l’arène politique ivoirienne. La population ivoirienne qui est sortie traumatisée de la crise postélectorale, a décidé de proscrire la violence politique.
En Effet, après les affres de la guerre qu’a connue la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens ont toujours sollicité de la part du leader des frontistes un minimum de retenue dans ses propos. Fort heureusement, le constat est clair: désormais ses discours sont dilués empreints de bon sens et de paix.
Aussi, constate-t-on qu’il tourne le dos à une vision, naguère de miseau Fpi, sous la conduite de Laurent Gbagbo. Et qui a a consisté, longtemps, à ne tenir que le langage de la violence, avec l’aboutissement que l’on sait.
Lors de la visite de Affi N’guessan dans le Haut-Sassandra, il a notammant confié : « on a décidé d’apporter la fraternité, l’amour et construire le pays dans la paix. C’est pourquoi chers parents ,il faut être prêt à pardonner parce que la vengeance est entre les mains de Dieu. Le pays ne peut avancer que dans l’unité, le rassemblement, la réconciliation parce que nous avons beaucoup de richesses en Cote-d’Ivoire.
Mais on est pauvre à cause de nos palabres installées dans 20 ans. » C’est en substance ce message fort que Pascal Affi N’guessan a adressé à ses militants de la cette région. Avant de poursuivre : « Allons à la réconciliation, disposons nos cœurs, à la paix, à la cohésion sociale ».
Après donc ces paroles pleines de sens, le président du Fpi a décidé de tourner définitivement la page Gbagbo, faite de violence, d’assassinats politiques et de règlement de compte. Affi N’Guessan est donc rentré dans la cour des sages, dans la mémoire collective des voiriens en tant que leader politique pacifique et patriote averti.
Gauthier Okpo
Affi N’Guessan tourne la page Gbagbo - Photo à titre d'illustration