Le pain distribué aux Ivoiriens est dans la majeure partie des cas, fabriqué dans des conditions d'hygiène qui laissent franchement à désirer.
Telles sont les conclusions d'une enquête réalisée, du 5 au 10 août 2014, dans les communes d'Abidjan et à l'intérieur du pays par la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (Facaci), rendues publiques, le 18 août 2014 par son président Marius Comoé.
« Il était question, au cours de cette enquête, de nous rendre compte non seulement du respect des normes en matière d'hygiène dans les boulangeries et pâtisseries mais également du grammage. Nous avons été stupéfaits de constater, la mort dans l'âme, que des boulangeries et certaines pâtisseries, bien que disposant d'un certificat de salubrité délivré par l'Institut national d'hygiène publique (Inhp), baignent dans l'insalubrité. Des boulangeries et pâtisseries fonctionnent en violation flagrante des règles d'hygiène minimales », a fait savoir Marius Comoé, président de cette organisation, au cours d'une conférence de presse qu'il a animée, à son siège, au Plateau.
Il a ajouté que le pain servi aux Ivoiriens contient souvent des cheveux, des ongles, des morceaux de tissu, et pis, des morceaux de lame. « Les ouvriers qui ont en charge la fabrication de ce pain, travaillent torse nu, dégoulinant de sueur, dans des conditions d'hygiène précaires. Dans certaines boulangeries, les toilettes sont contiguës au lieu de fabrication du pain. Sous les yeux de nos enquêteurs, des ouvriers sortis des toilettes, sans se laver les mains, sont allés malaxer la farine. Cette situation ne peut perdurer », a-t-il martelé.
Le président de la Facaci a soutenu que le pain, dans la plupart des boulangeries de Côte d'Ivoire, pèse moins de 200 g comme exigé par les textes en vigueur. « C'est pourquoi, nous interpellons la ministre de la (...) Lire La suite sur Linfodrome
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