Appui budgétaire européen à la Côte d’Ivoire : Une première tranche de 17 millions d’euros débloquée

  • 09/01/2017
  • Source : lopinion.ma
La première tranche d’un appui budgétaire de l’Union Européenne (UE) en faveur de la Côte d’Ivoire, d’un montant de 17 millions d’euros, vient d’être débloquée, rapporte mardi l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), citant une source officielle.

D’un montant total de 60 millions d’euros (39,3 milliards FCFA), cet appui budgétaire européen s’insère dans le cadre du contrat de l’UE de la bonne gouvernance et de développement (2016-2018) signé le 21 novembre dernier, avec la Côte d’Ivoire, pour appuyer le gouvernement ivoirien dans les politiques de gouvernance et de développement, précise-t-on de même source.

Et d’ajouter que par ce contrat, l’UE entend soutenir l’action du gouvernement ivoirien dans le plan national de développement (PND 2016-2020) et le plan indicatif national (PIN) du pays, pour une croissance durable et inclusive, notamment par l’emploi des jeunes et la formation professionnelle, et améliorer la bonne gouvernance, en particulier la gouvernance économique. Il soutient également l’engagement des autorités ivoiriennes pour un meilleur respect des valeurs fondamentales, notamment les droits de l’Homme et l’Etat de droit, note la même source, faisant savoir que cet appui financier au budget de l’Etat ivoirien s’accompagne d’un dialogue avec les autorités et de projets d’assistance technique.

Préalablement à ce déboursement, quatre conditions ont été analysées par l’UE, à savoir la pertinence et la crédibilité de la politique nationale de développement, la stabilité macroéconomique, la mise en oeuvre de la réforme de la gestion des finances publiques et la transparence budgétaire.

Les prochains déboursements, prévus en 2017 et 2018, dépendront de la réalisation de ces mêmes conditions et d’indicateurs de résultats dans les domaines prioritaires que sont l’amélioration de la gouvernance économique et du climat des affaires, à travers une meilleure mobilisation des ressources nationales et la rationalisation de la dépense publique, l’amélioration des conditions d’emploi des travailleurs à travers le développement d’emplois décents, le renforcement de l’employabilité des jeunes et une formation professionnelle de qualité, outre l’amélioration de l’accès à une justice efficace et transparente et le développement d’un état-civil solide, conclut la même source.