Après la fin de la mission de l'Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (ADDR), le 30 juin 2015, tout individu en tenue ou non, armé de façon illicite, s’exposera à des poursuites judiciaires.
Cette mise en garde émane d'un communiqué du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, signé par le ministre Hamed Bakayoko.
"Le Gouvernement ivoirien informe la population que la fin du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration des Ex-combattants participe de la réforme de l’armée et confirme le retour à la normalité."
"Par conséquent, le recours à des personnes en armes non autorisées pour des missions de surveillance de commerces, d’édifices, de biens, d’espaces publics ou privés ou pour des services quelconques est désormais interdit" conclu le communiqué.
L’ADDR avait pour mission de contribuer à la restauration de la sécurité, à la consolidation de la paix, à la réconciliation et au développement en Côte d'Ivoire.
Elle était t l’unique organe national chargé de l’orientation générale, la coordination, la supervision et l’exécution des actions de Désarmement, de Démobilisation, de Réinsertion, de Réintégration socio-économique des Ex-Combattants ainsi que la réhabilitation communautaire dans les zones d’accueil des ex-combattants.
A la suite d'un conseil de ministres, le gouvernement a annoncé la fin des activités de l'ADDR qui a achevé sa mission et qui sera remplacée par la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (CCRS) des ex-combattants, placée sous l’autorité du Conseil National de Sécurité (CNS) présidé par le Président de la République.
Elle aura pour objectif d’accompagner tous les ex-combattants qui auront été désarmés et démobilisés par l’ADDR avant sa dissolution. Il est prévu que les activités de la Cellule couvrent la période de juillet à décembre 2015.
APR/LBB
Photo:DR / le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.