Après le congrès du Pdci-Rda - KKB à ses partisans : «Le combat continue»

Loin de se laisser abattre par sa défaite face à Bédié pour le contrôle du Pdci-Rda, Kouadio Konan Bertin dit KKB a organisé, samedi dernier, un dîner dans un hôtel de Grand-Bassam. Histoire pour lui de remercier tous ceux qui ont soutenu sa candidature face à Bédié.

Pour KKB, la tenue-même du 12ème congrès de son parti et les décisions qui y ont été arrêtées constituent pour lui autant de victoires. «Il y a quelque temps en arrière, personne ne parlait de l’organisation de ce congrès et de ce que le Pdci présenterait un candidat à l’élection présidentielle de 2015. Non seulement le congrès a eu lieu, mais il a décidé que le Pdci aura un candidat en 2015. Nous avons donc gagné sur toute la ligne».

KKB a donc chaleureusement remercié ses partisans, notamment sa directrice de campagne, dame Ayérie Simone. Il a également remercié la presse écrite, notamment Notre Voie, Soir’Info et L’Inter. «C’est le temps des paradoxes. Pendant que le Nouveau Réveil, le journal de notre parti, me brocarde, ce sont les journaux de l’autre bord, notamment Notre Voie, qui prennent ma défense» a-t-il déclaré.

En ce qui concerne son avenir politique, KKB a indiqué qu’il y a deux sortes d’hommes politiques : ceux qui tirent leur légitimité du peuple et ceux qu’on nomme. KKB estime qu’il fait partie de la première catégorie. «J’ai été élu président de la Jpdci au cours d’un congrès. Et aujourd’hui je suis élu député par plus 100milles ivoiriens à Port-Bouet». Il n’y a donc pas à s’inquiéter pour son avenir politique, pense-t-il. D’ailleurs, il a clairement dit que le combat pour le rajeunissement et la modernisation du Pdci ne fait que commencer.

«Un match de football se joue en deux mi-temps. Vous pouvez mener avec un large score en première mi-temps et être battu au terme des deux mi-temps. Nous avons perdu une mi-temps. Il reste la deuxième mi-temps. Retroussons donc nos manches pour la suite du combat» a-t-il recommandé à ses partisans.
La soirée a été animée par deux grands artistes de renom, Oren’Tchy et Bétika.

Boga Sivori