Un atelier de réflexion sur la politique nationale de protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse se tient à Abidjan de jeudi à vendredi et réunit plusieurs représentants de différentes structures étatiques, des partenaire techniques et financiers, des organismes internationaux, des acteurs publics, privés et ceux de la société civile intervenant dans la protection de l’enfance et dans la justice des mineurs.
Initié par la direction de la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse (DPJEJ) cet atelier a pour objectifs entre autres, d’ informer les participants sur l’état des lieux général de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse et aussi de partager des expériences et organisations en cours en Côte d’Ivoire ainsi que celles issues d’autres pays.
Il vise en outre à partager les analyses et recommandations précédemment formulées sur la même problématique en vue de construire une vision commune pour leur opérationnalisation.
A l’ouverture des travaux, le représentant de la directrice de la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse, le magistrat Gouin Guy, a expliqué qu'l s'agit à travers cette activité, de dégager les lignes directrices des actions du ministère en charge de la justice en faveur de l'enfant qu’il soit victime, témoin ou auteur d'infraction.
"C'est donc pour jeter les bases d'une véritable feuille de route de la protection judiciaire de l'enfance que nous sommes réunis ce matin. La réalisation d'un tel document viendra compléter la politique nationale de protection de l'enfant que le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant s'est attelé à élaborer", a-t-il ajouté.
Le magistrat a souligné par ailleurs que par l'organisation du présent atelier, la DPJEP veut initier une action concertée des différents acteurs du domaine de la protection.
"Le but de cette démarche est de fédérer nos intelligences dans un élan de complémentarité afin que le document de politique de protection judiciaire de l'enfance et la jeunesse dont nous allons construire le socle, soit non seulement en harmonie avec les règles internationales en la matière, mais puisse garantir aux enfants une meilleure protection", a-t-il indiqué.
Le ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques s’est doté d’un Document de politique sectorielle (DOPS) pour la période 2012-2015. Ce document comporte les grandes orientations qui permettront à terme d’avoir une justice performante et accessible à tous.
amak/ask
M. Gnenema Coulibaly, Ministre de la Justice, des droits de l’homme et des libertés publiques