Athlétisme: «Je vise l’or olympique avant de me retirer» (Murielle Ahouré)

  • 16/04/2019
  • Source : APA
Présente à Abidjan où elle est marraine des championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20, la sprinteuse ivoirienne, Murielle Ahouré, a échangé, mardi, avec la presse sur sa carrière et son futur, dans le cadre d’un atelier de formation.

« J’ai gagné quatre médailles d’argent et une médaille d’or en salle. Et pour me railler, certains disent Murielle l’argentée. Donc je vise l’or aux prochains championnats mondiaux d’athlétisme cette année et l’or aux jeux olympique de 2020. Vous savez ce que représente une médaille d’or olympique ? J’aurais pu me retirer depuis, mais il me faut cette médaille d’or olympique et après je peux songer à arrêter », a répondu l’athlète à la presse.

Première Africaine championne de la Diamond League sur 100m et première Africaine championne du monde en salle (60m), deux performances réalisées en 2018, Murielle Ahouré se fixe pour objectifs les championnats du monde d’athlétisme en octobre 2019 à Doha au Qatar et les Jeux olympiques du 24 juillet au 9 août 2020 à Tokyo au Japon.

Deux échéances que la championne prépare avec « sérieux » comme à son habitude pour relever ces défis majeurs. « Je travaille dur, sans bruit, pour atteindre ces objectifs qui sont très importants pour moi », soutient Murielle Ahouré qui dit avoir « planifié sa saison de sorte à ce que j’arrive à ces compétitions en pleine forme ».

Après quoi, la sprinteuse ivoirienne pourrait songer à passer le relais. « Oui, je le dis encore, c’est l’or qui me manque surtout olympique. Après, je crois que la relève est là, je peux me retirer pour me consacrer à ma fondation, à mes affaires », dit-elle.

Les projets, elle en a à profusion pour le développement de l’athlétisme qui « m’a presque tout donné ». Sur le changement de son équipementier, Murielle Ahouré a expliqué qu’elle reste en de bons termes avec Nike mais « Adidas ayant décidé de me soutenir dans les œuvres sociales à travers ma fondation, j’ai opté pour cet équipementier surtout qu’on ne peut cracher sur un tel contrat », justifie-t-elle.

HS/ls/APA