Anthony Koffi, le coach de l’athlète ivoirienne Marie Josée Ta Lou a estimé, jeudi, dans un atelier en marge des championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20, qu’on «peut être champion sans se faire doper ».
Le technicien ivoirien présentait une communication sur les dangers liés au dopage dans un atelier de formation à l’attention des journalistes présents pour la couverture des championnats d’Afrique, à l’initiative du Comité des Médias pour la promotion de l’Athlétisme en Afrique de l’Ouest (COMPAAO).
Pour Anthony Koffi, le recours à des substances médicamenteuses pour améliorer les performances est un leurre et particulièrement nocif à la santé. « On peut être champion sans se faire doper », martèle-t-il.
Selon M. Koffi, l’athlète doit observer une prudence dans ce qu’il boit ou utilise comme médicaments, déconseillant des substances interdites, des stimulants, amphétamines et certaines hormones. Il souligne que «ces produits dopants ont des effets psychologiques » allant de «l’agressivité au trouble de sommeil ».
« Chez les hommes, l'utilisation de produits dopants peut entraîner l'hypertension artérielle, l'acné du visage, la calvitie anticipée, le changement des lipides sanguins, l'atrophie testiculaire, voire la stérilité », indique Anthony Koffi.
Chez l’athlète dame, le dopage peut causer « la résolution de la voix grave, l'hypertrophie du clitoris, la taille des seins, la suppression des menstruations », explique-t-il, précisant que « la stérilité est une autre conséquence de l'utilisation des substances dopantes ».
Pour avoir un corps sain, le coach de Ta Lou conseille aux athlètes de « manger utile, bien dormir, prendre les compléments alimentaires conventionnels et équilibrer son système fonctionnel », car, conclut-il, « il y a une vie après la carrière d’athlète ».
Anthony Koffi, coach de l’athlète ivoirienne Marie Josée Ta Lou.