Au moins 13 tirs de roquette ont été entendus tôt samedi dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, peu avant l'ouverture des bureaux de vote pour les élections présidentielle et législatives, tuant un soldat et faisant une vingtaine de blessés, ont rapporté à l'AFP des sources sécuritaires.
"Les terroristes de Boko Haram ont tenté d'entrer dans la ville, mais ils ont été repoussés", a expliqué un membre des milices qui combattent les insurgés aux côtés de l'armée. "En fuyant, ils ont tiré des roquettes sur la ville".
"Nous avons reçu des informations confirmant des explosions au mortier dans plusieurs endroits de la ville, dont une a été tirée sur la 7e division de l'armée", a rapporté une autre source sécuritaire sous couvert d'anonymat. "Un soldat a été tué et 20 blessés".
De son côté le chef de la police locale, Damian Chukwu, a affirmé qu'il n'y "avait pas eu d'attaque" sur Maiduguri. "Les tirs n'étaient pas dirigés contre les civils et ont été effectués par mesure de sécurité", a-t-il insisté dans un communiqué.
"J'appelle tous les électeurs à se rendre aux urnes et d'aller voter en masse pour le candidat de leur choix", a-t-il ajouté. Le vote a débuté à 07h00 GMT, après un report d'une semaine au dernier moment samedi dernier pour des raisons logistiques et des craintes pour la sécurité.
Le président sortant Muhammadu Buhari du Congrès des progressistes (APC) est en lice pour un second mandat, face à son principal rival du Parti populaire démocratique (PDP), Atiku Abubakar.
Attaque de Boko Haram lors des élections au Nigeria