Suite aux attentats qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire et en Turquie, le dimanche 13, le géant facebook est critiqué pour avoir fait deux poids deux mesure avec son service "Safety Check" qui permet à un utilisateur d'indiquer à ses proches qu'il est en sécurité après un attentat ou une catastrophe naturelle a été activé en Turquie uniquement.
Ce n'est pas la première fois que Facebook est critiqué pour une différence de traitement géographique de son service. Le 12 novembre dernier, lorsqu'un attentat avait ensanglanté la capitale libanaise Beyrouth, où 43 personnes avaient trouvé la mort, le Safety Check n'avait pas été activé. Ce pendant, le lendemain, lors des attentats de Paris, le service a été activé.
De nombreux utilisateurs ivoiriens se sont émus de la différence de traitement entre la Turquie et la Côte d'Ivoire.
«Une attaque terroristes a eu lieu dans mon pays la Côte d'Ivoire également. Vous devez activer Safety Check partout à chaque fois qu'une attaque terroriste se produit», a par exemple commenté Brahima Bilali en réponse à un post d'information de Facebook sur l'activation de Safety Check à Ankara.
L'attentat à la station balnéaire de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire a fait 19 morts, et l'explosion d'une voiture piégée à Ankara a tué 37 personnes.
"Contrées numériquement isolées"
Il y a quelques semaines, le patron de Facebook sous-entendait que la tâche était rude. Mark Zuckerberg indiquait que les équipes de son réseau social « travaillaient dur pour aider les gens qui souffrent dans autant de situations que possible ». « Soyez patients », s’entendaient donc dire les ressortissants de contrées numériquement « isolées ».
Cependant il faut noter que l’Afrique n'est pas ciblée par cette "défaillance" car la fonctionnalité Safety Check avait été activée au Nigeria, en novembre, après une attaque terroriste de Boko Haram.
Ahopol
Le service Safety Check activé lors des attentats de Paris