En conférence de presse d’avant match, Emerse Faé, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire a tenu à rassurer journalistes et supporters. Accompagné de Max Alain Gradel, il a répondu aux questions des journalistes. Il ressort de cette rencontre avec les Hommes de media que la pression est grande mais les espoirs encore plus.
La Côte d’Ivoire sera opposée à la République Démocratique du Congo dans son match comptant pour la demi-finale de la 34e édition de la CAN, le mercredi 7 février 2024, au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé (20h00). Et comme à l’accoutumée, le sélectionneur ivoirien a fait cas des dispositions et prédispositions de son équipe pour ce match.
« Sur les deux matches de la compétition, nous avons eu du mal à mettre en place notre jeu dès l’entame. Face à la République Démocratique du Congo, nous allons bénéficier de la confiance qu’on a acquise ces derniers jours. Il y a un bel état d’esprit. Maintenant, il faut s’en servir pour éviter les mauvaises entames de match », a déclaré Emerse Faé.
Selon l’entraineur des éléphants, la suspension de certains de ses joueurs ne change rien à l’état d’esprit du groupe. Ils sont tous engagés et concentrés.
« Les absents ne seront pas là physiquement mais ils sont avec nous. Nous avons créé une belle ambiance, une parfaite cohésion. Il y a la pression mais elle est positive. Là nous jouons une place pour la finale et nous allons jouer crânement notre chance. La chance qu’on a depuis le début de la compétition, en dehors des cas d’Adingra et de Haller, nous n’avons pas de pépins physiques. Tout va bien, bien entendu en dehors des joueurs suspendus. Mais face à la République Démocratique du Congo, c’est un autre match », va-t-il souligner.
Il a par ailleurs relevé le fait que ses poulains ont deux fois 120 minutes dans les jambes et que malgré cela ils donneront tout ce qu’ils ont dans le ventre pour remporter cette confrontation.
Max Gradel quant à lui a salué la mobilisation sans faille du peuple ivoirien derrière l’équipe. Avec ses coéquipiers, ils sentent cette force que leur procure ce soutien.
« On sent le peuple derrière nous. Quand tu entends tout un peuple soudé chanter l’hymne national quand l’équipe est menée et joue à 10, c’est quelque chose d’extraordinaire. J’invite alors les supporters à continuer ainsi », a exhorté Gradel.
Alors que dans le camp adverse on est également convaincu d’une victoire, cette rencontre s’annonce rehaussée.
Sélectionneur par intérim à la suite du limogeage de Jean-Louis Gasset, Emerse Faé est adoubé par les amoureux du football du fait des prestations héroïques qu’on fourni les éléphants de Côte d’Ivoire depuis lors. Depuis sa prise de fonction, la Côte d’Ivoire a éliminé le Sénégal en 8e de finale et le Mali en quart aux termes de scenarios que personne ne pouvait prédire.
Varol
Avant Côte d’Ivoire – RDC / Emerse Faé : « Il y a la pression, mais elle est positive »