Barack Obama a levé, mercredi 14 septembre, les sanctions économiques instaurées par les Etats-Unis voici plus de dix ans à l’encontre de la Côte d’Ivoire, durant la guerre civile qu’elle traversait.
Les sanctions avaient été décidées par George W. Bush en février 2006 contre plusieurs dirigeants politiques ivoiriens pour obstruction au processus de paix engagé en 2003. Le pays était alors en proie à une profonde division depuis la guerre civile provoquée, en 2002, par une rébellion contre le président de l’époque, Laurent Gbagbo.
« La Côte d’Ivoire a fait des progrès importants en vue de renforcer ses institutions politiques et économiques, et pour trouver des solutions aux problèmes qui l’avaient entraînée dans la guerre », a déclaré Ned Price, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.
« Des défis »
« Des défis demeurent au moment où le pays doit faire face à une difficile réforme agraire et travaille à garantir que les bénéfices de sa croissance économique soient ressentis par toute la population ivoirienne », a ajouté Ned Price.
Cette décision fait suite à celle du Conseil de sécurité de l’Onu en avril dernier, levant les sanctions pesant contre six personnes physiques, dont Laurent Gbagbo, actuellement jugé par la Cour pénale internationale (CPI).
Ces sanctions vieilles de douze ans concernaient un embargo sur les armes, des gels d’avoirs et des interdictions de voyager.
L’élection présidentielle de 2010 avait également débouché sur un conflit civil dans le pays et des tensions demeurent entre les partisans de l’ancien président Gbagbo et ceux de son successeur, Alassane Ouattara.
Cinq ans après la fin de ces incidents, la Côte d’Ivoire est saluée par certains comme un modèle de reconstruction, sa croissance en faisant une des économies montantes du continent.
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