Les forces françaises Barkhane surveillaient toujours lundi 1er mai avec des moyens aériens une forêt située à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso où elles sont intervenues ce week-end pour s'attaquer à un sanctuaire des jihadistes. Une vingtaine d’entre eux ont été tués ou capturés. Les militaires français ont déployé les grands moyens sur le terrain lors de l'opération.
Après des renseignements précieux obtenus sur la forêt de Foulsaré, plus précisément sur les positions des jihadistes, ce sont les avions français de chasse Mirage 2000 qui sont entrés en action. Ce n’est pas fréquemment qu’ils sont utilisés pour des opérations antiterroristes dans le nord du Mali, mais surtout à la frontière avec le Burkina Faso. Des boules de feu tirées de ces appareils ont immédiatement détruit des dépôts logistiques des jihadistes.
Mais de petits appareils d’attaque ont également été utilisés par la force Barkhane. Il y a notamment le Tigre, un hélicoptère de combat. Sa particularité : il est opérationnel le jour comme la nuit, sans oublier qu’il est muni d’obus et de roquettes. Le Caïman, c'est le nom d'un autre hélicoptère des forces françaises Barkhane utilisé pour taper fort sur les jihadistes à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso dans le sanctuaire où ils s’installaient.
Dans le dispositif sophistiqués d’attaque, des militaires français ont été également héliportés pour des opérations au sol. Parmi eux, des équipes opérationnelles de déminage.
Hélicoptère de la force Barkhane au-dessus du camp de Tessalit (photo d'illustration). © © RFI/David Baché