La première tranche d’appui budgétaire de l'Union européenne, d’un montant de 11,1 milliards de FCFA (17 millions d’euros) a été débloquée en faveur de la Côte d’Ivoire, a appris l’AIP de source officielle.
D’un montant total de 39,3 milliards de FCFA, cet appui de l’UE entre dans le cadre de son contrat de bonne Gouvernance et de développement (2016-2018) de 39,3 milliards de FCFA (60 millions d’euros) avec la Côte d'Ivoire signé le 21 novembre, pour appuyer le gouvernement dans les politiques de gouvernance et de développement, signale-t-on.
Par ce contrat, l'Union européenne entend soutenir l'action du gouvernement ivoirien, dans le plan national de développement (PND 2016-2020) et le plan indicatif national (PIN) du pays, pour une croissance durable et inclusive, notamment par l'emploi des jeunes et la formation professionnelle, et améliorer la bonne gouvernance, en particulier la gouvernance économique.
Il soutient également l'engagement du gouvernement pour un meilleur respect des valeurs fondamentales, notamment les droits de l'homme et l'Etat de droit. Cet appui financier au budget de l’Etat ivoirien s'accompagne d'un dialogue avec les autorités et de projets d'assistance technique, souligne-t-on.
Préalablement à ce déboursement, quatre conditions ont été analysées par l'Union européenne, à savoir la pertinence et la crédibilité de la politique nationale de développement, la stabilité macroéconomique, la mise en oeuvre de la réforme de la gestion des finances publiques et la transparence budgétaire.
Les prochains déboursements, prévus en 2017 et 2018, dépendront de la réalisation de ces mêmes conditions et d'indicateurs de résultats dans les domaines prioritaires que sont l'amélioration de la gouvernance économique et du climat des affaires à travers une meilleure mobilisation des ressources nationales et la rationalisation de la dépense publique, l'amélioration des conditions d'emploi des travailleurs à travers le développement d'emplois décents, le renforcement de l'employabilité des jeunes, et une formation professionnelle de qualité, l'amélioration de l'accès à une justice efficace et transparente, ainsi que le développement d'un état-civil solide, conclut-on.
Photo d'archives à titre d'illustration:DR / Le président ivoirien, Alassane Ouattara, reçu au Conseil européen en novembre 2016