Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, porte-parole du gouvernement a donné une réponse à la demande de certains partis politiques de l’opposition relativement à l’obtention d’un financement pour la campagne référendaire qui s’ouvre le samedi 22 octobre 2016.
« Partout dans le monde, les associations politiques mènent leurs activités avec leurs propres moyens. Il n’y a donc pas de raisons que les choses soient différentes. Ceux qui veulent faire campagne pour le « Non » sont libres de le faire, mais qu’ils le fassent avec leurs moyens», a réagi Bruno Koné lors de la conférence de presse animée au terme du Conseil des ministres du mercredi 12 octobre 2016.
Le porte-parole du gouvernement a annoncé qu’au titre du ministère d’État, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le gouvernement a adopté huit (8) décrets relatifs à l’organisation du référendum du 30 octobre 2016. Ces décrets portent entre autres sur la convocation du collège électoral le dimanche 30 octobre 2016. Le scrutin sera ouvert de 8 heures à 18 heures. La durée de la campagne est fixée à 7 jours. Elle sera ouverte le 22 octobre 2016 à 0 heure et s’achèvera le 29 octobre 2016 à minuit. « Les modalités d’accès aux médias par les différents mouvements politiques seront définies par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) et le Conseil national de la presse (CNP). Le vote se déroulera dans 10. 500 lieux de vote et dans 20. 024 bureaux de vote repartis sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger», a révélé Bruno Koné.
L’ANARE change de dénomination
Au titre du ministère du Pétrole et de l’Energie, le Conseil des ministres a adopté six (6) décrets, dont l’un portant dissolution de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité (ANARE), qui devient ANARE-CI. Cette décision s’inscrit dans le cadre, selon Bruno Koné, de l’application de la loi n°2014-291 du 21 mars 2014 portant Code de l’électricité.
Olivier Dion
Bruno Koné aux membres de l’opposition : Ceux qui veulent faire campagne pour le Non sont libres, mais qu’ils le fassent avec leurs moyens