Onze soldats ont été tués dans une embuscade dans la nuit du 24 au 25 décembre à Hallalé, dans la province du Soum. Pendant ce temps, une délégation gouvernementale s’est rendue à Arbinda après une attaque qui coûté la vie à 35 civils et sept éléments des forces armées.
Une unité du détachement de Namissiguia était la cible de cette nouvelle attaque. L’unité avait pour mission, selon nos sources, de boucler un passage utilisé par les groupes armés. C’est au cours de cette mission de sécurisation que les soldats sont tombés dans une embuscade durant la nuit du 24 au 25 décembre, dans le village de Hallalé, près de la commune rurale de Tongomayel. « Nous sommes en offensive dans cette zone, et une de nos unités a été prise à partie par les groupes armés terroristes », précise une autre source. Une dizaine de soldats a perdu la vie. Par ailleurs, cinq assaillants ont été neutralisés, selon nos informations.
Cette attaque est survenue quelques heures après celle qui avait visé le détachement militaire et les populations civiles de la commune d’Arbinda, dans la même province. Une importante délégation gouvernementale composée d’au moins six ministres, dont ceux de la Défense et de l’Administration du territoire, s’est rendue sur place pour féliciter et encourager les forces de sécurité et les populations. Les membres du gouvernement ont encore demandé aux populations de poursuivre la collaboration avec les forces de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
L'armée burkinabè en patrouille le 29 septembre 2015 (Photo d'illustration). © AFP PHOTO / SIA KAMBOU