Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) est engagé sur la voie des réformes pour sa redynamisation en vue d’un meilleur fonctionnement. Toute chose qui justifie la tenue, à l’Université Félix Houphouët-Boigny, les 29 et 30 mars, de la 5e réunion extraordinaire de son Comité consultatif général (Ccg).
A la clôture des travaux auxquels ont participé plusieurs présidents et recteurs d’universités d’Afrique, le 30 mars, le secrétaire général du Cames, Professeur Bertand M’Batchi, a relevé quelques points importants adoptés.
A savoir, le nouveau plaidoyer à faire pour la relance de l’éméritat Cames démontrant que la voie nationale et celle du Cames ne peuvent rentrer en conflit. La finalisation envisagée en juillet 2016 du règlement intérieur du Ccg et du Comité technique spécialisé (Cts).
La problématique de l’homologation pour une ouverture permanente en vue d’accroître le caractère inclusif de l’institution. Le guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs qui devra faire l’objet d’un plaidoyer consolidé à la 33ème session du Conseil des ministres.
La grille de notation au Concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion qui fera l’objet d’une présentation au Conseil des ministres...
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Professeur Bakayoko-Ly Ramata, s’est réjouie de la tenue de cette réunion en terre ivoirienne. Avant de saluer les participants pour leur engagement à un enseignement supérieur de qualité.
Elle a traduit toute l’attention du gouvernement au Cames, ainsi que son Ccg pour le développement des universités dans cet espace regroupant 19 pays d’Afrique et de l’océan indien.
Pour sa part, le président du Ccg, Professeur Abarchi Habibou, a donné l’assurance que les résultats obtenus seront « capitalisés, appropriés et mis en œuvre par le Cames ».
Narcisse Angan
Photo à titre d'illustration