Buteur face à la Namibie (4-1), Geoffroy Serey Dié a été élu homme du match, lundi 1er juillet au Caire, dans le groupe D de la Coupe d’Afrique des nations 2019. L’inlassable milieu de terrain a, une nouvelle fois, été précieux et a insufflé son esprit combatif au reste de l’équipe de Côte d’Ivoire.
Geoffroy Serey Dié a fait du Geoffroy Serey Dié, ce 1er juillet au Caire, dans le groupe D de la CAN 2019...Bref, le milieu de terrain s’est dépensé sans compter, a couru, encouragé, crié et… marqué un but précieux contre la Namibie, d’une frappe puissante et lointaine, légèrement déviée.
« Geoffroy a été énorme, aujourd’hui, s’émerveille l’attaquant Wilfried Bony, qui, lui, n’a pas scoré. Je pense qu’on aurait dû m’attribuer son but (il rit). Mais je lui tire mon chapeau. Gros travail de générosité au milieu de terrain, de sa part. Il a un poumon de chien ! Mais c’est son travail ! »
L’autre Wilfried en attaque, Zaha, ne tarit pas d’éloges non plus au sujet de l’inlassable récupérateur. « C’est ce à quoi on peut s’attendre de sa part, souligne l’ailier. Quand il joue, il s’engage toujours à 100%. Et quand vous avez quelqu’un qui se donne à 100%, ça vous force à en faire de même. »
« Jouer à ses côtés est une force, ajoute Wilfried Zaha. Il apporte beaucoup à l’équipe. Vous pouvez avoir confiance en lui et il vous donne envie de travailler pour lui et d’être à ses côtés sur le terrain. »
Capitaine courage
En l’absence de Serge Aurier, blessé face au Maroc (0-1), Geoffroy Serey Dié portait le brassard, face aux Namibiens. « Même quand Serge est là et qu’il porte le brassard, c’est moi le grand frère de l’équipe », lâche le champion d’Afrique 2015.
« J’ai cette responsabilité, que Serge soit là ou pas. Mais Serge reste le capitaine. Je dois jouer mon rôle de grand frère. Ce n’est pas à cause du tissu que les choses changent ».
En huitièmes de finale, le 8 juillet à Suez, les Éléphants auront encore bien besoin de leur aboyeur. « On a des choses à corriger. On a gagné face aux Namibiens. Mais dès demain [ce 2 juillet, NDLR], on commence à bosser », lance l’intraitable Geoffroy Serey Dié.
L'Ivoirien Geoffroy Serey Dié lors de la CAN 2019. RFI/Pierre René-Worms