Le président de la République, Alassane Ouattara, est rentré hier, dimanche 6 juillet 2014, de Paris, la capitale française, où il était en séjour privé, depuis le vendredi 27 juin 2014.
Il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et des membres du gouvernement. Au pavillon d'honneur de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët à Abidjan, où il a fait sa première déclaration, Alassane Ouattara a indiqué que la nouvelle Commission électorale indépendante (Cei) est la meilleure que le pays ait connue. « C’est la meilleure commission que la Côte d’ Ivoire ait connue », a déclaré le chef de l'État.
Il a dit ne pas comprendre l'attitude des partis d'opposition qui ont exprimé leur désapprobation quant à la composition de la nouvelle Cei. « Je veux sortir de cette crise et faire en sorte qu’il y ait la confiance dans le processus électoral. Et je crois que cette Cei donne la possibilité à tous de s’exprimer. Nous avons ce système de ''checks and balances'' qui permet aux uns et aux autres de contrer le point de vue de tous, y compris la société civile. Mais, ceci me paraît tellement évident et tellement équilibré, je suis surpris personnellement que le Fpi (Front populaire ivoirien) ou des partis d’opposition ne souhaite pas ou ne veuille pas d'une telle commission », a renchéri le président Ouattara, avant d'assurer que : « je tiens beaucoup à des élections apaisées, transparentes et crédibles. Je crois que je n’ai pas besoin de démontrer ma bonne foi. En cela, j’aurai pu prendre la Cei précédente. J’aurais pu faire organiser les élections par le ministère de l’Intérieur comme au Sénégal, puisque aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est en totale démocratie, reconnue par tous. Je tenais a avoir des analystes et des hommes politiques de qualité qui ont une expérience des élections dans le monde entier pour nous aider à nous organiser ».
Pour le chef de l'État ivoirien, la nouvelle Cei trouve sa crédibilité dans le fait qu'elle a été pensée par le National démocratic institut (Ndi). Toutefois, selon lui, les discussions continuent « dans l'intérêt de tous, du Fpi comme de tous les partis d’opposition et du parti au pouvoir ». Par ailleurs, Alassane Ouattara a confirmé l'arrivée, le 17 juillet 2014, de son homologue français, François Hollande, en Côte d'Ivoire.
« Cette visite officielle arrive à un moment où la Côte d’Ivoire fait des progrès importants au plan économique, au plan politique. Je pense que nous allons avoir des échanges de bonne qualité avec le président français. Et surtout, lui dire que la dette extérieure doit connaître un effort plus important d’allègement de la part du côté français », a déclaré M. Ouattara...Lire la suite sur Linfodrome
Photo à titre d'illustration / Le bureau de l'ancienne CEI