Le Centre National de Télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), qui est sous tutelle de la présidence ivoirienne, a installé vendredi un groupe de travail composé de multinationales très actives dans l’agroindustrie.
Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, multiplie les initiatives pour faire appliquer les engagements de l’accord conclu lors de la conférence international sur le climat de Paris, signé par 177 pays à New York le 22 avril. Quoique très petit émetteur de gaz à effet de serre, la Côte d’Ivoire s’était engagée à réduire de 28% d’ici 2030 ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2012.
C’est dans ce contexte que le Centre National de Télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), structure sous tutelle de la Présidence, a lancé le vendredi 20 mai à Abidjan un groupe de travail composé de multinationales très actives dans l’agro industrie, telles que Cargill, Nestlé, Cémoi ou Olam. Son principal thème de travail portera sur le potentiel de la finance carbone du pays. La Côte d’Ivoire a déjà bénéficié de la finance carbone par le passé avec par exemple un projet de centrale électrique alimentée par des troncs et de feuilles de palmiers à huile.
Faire émerger « des stratégies de résilience aux changements climatiques »
« Notre objectif est de proposer des stratégies de résilience aux changements climatiques face à la dégradation de notre écosystème », a expliqué le docteur Édouard Fonh-Gbei, le directeur général du CNTIG. Le centre s’est récemment illustré par l’envoi de drones en milieu rural visant à identifier les forêts ivoiriennes classées, souvent occupées de façon anarchique par les planteurs de cacao...
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Climat : la Côte d’Ivoire creuse le filon de la finance carbone