Clôture du 2ème Forum des Parlementaires Africains sur la Population et le Développement: le discours de S.E.M Soro Guillaume

Mesdames et Messieurs.

 

C’est avec un réel plaisir que je prends part à la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale du deuxième Forum des Parlementaires Africains sur la Population et le Développement que l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a été heureuse et fière d’abriter depuis le lundi 17 mars. A l’instar de mes collègues Députés, je me réjouis de l’enthousiasme tout particulier qui a prévalu au choix de notre pays pour l’organisation de cette importante rencontre et m’honore surtout de la convivialité africaine qui a régné tout au long des travaux, comme il m’en a été rapporté. 

 

Au moment où les lampions s’éteignent sur cette Assemblée générale, il m’est agréable de m’attarder un instant sur l’insigne honneur qui a été ainsi fait à notre pays en vue de remercier tous les délégués et Parlementaires venus de différents horizons du continent. 

 

Je voudrais remercier tout particulièrement Monsieur CHRIST BARRY OMUNSI, Président du Comité Exécutif du Forum Parlementaire Africain.

 

Monsieur le Président du Comité Exécutif,

 

Les propos aimables prononcés dans votre intervention nous honorent et je puis vous dire que le Parlement ivoirien ne saura oublier le rôle appréciable que vous avez joué dans son choix pour la tenue de cette assemblée générale. Vous m’avez demandé d’être votre Ambassadeur, je veux vous répondre que je l’accepte très volontiers. 

 

La tenue de ces assises, je tiens à le souligner, intervient à un moment où notre pays s’inscrit avec force abnégation dans la réalisation de l’ambitieux projet du Chef de l’Etat, Son Excellence Alassane OUATTARA de hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents à l’horizon 2020. 

 

Dans le droit fil de cette ambition et pour le bonheur des populations ivoiriennes, l’exécutif et le Parlement, main dans la main à travailler dans une complémentarité franche et respectueuse des principes démocratiques établis par la Constitution ivoirienne.

Point n’est besoin de vous faire remarquer à ce propos que l’implication du Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement qui n’est certes pas présent cet après-midi mais que je salue au passage pour sa présence à l’ouverture de cette assemblée, est bien l’illustration que le Gouvernement se sent effectivement concerné par les thématiques qui fondent notre forum. 

 

Fort opportunément, ces assises se tiennent à un moment où notre pays amorce le processus de son quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitat. L’enjeu majeur étant de renforcer le choix stratégique du Président de la République de conduire le développement de notre pays sur une base planifiée qui permette de sonder au plus près les réalités que renferment les différentes couches de nos populations.

 

 

Mesdames et Messieurs

 

Je sais aussi qu’à la faveur de cette assemblée, notre environnement parlementaire s’est enrichi par la mise en place du Réseau Ivoirien des parlementaires sur la population et le développement présidé par l’Honorable TRAORE Mariam. C’est bien le lieu pour moi de féliciter les nouveaux membres et de les exhorter à un dévouement exemplaire dans la poursuite des objectifs définis par notre organisation commune.

 

Le Forum, nous devons tous en convenir, constitue une plateforme d’échanges et de partage d’expériences qui contribue à renforcer l’adhésion, la mobilisation et la participation active des Parlementaires dans le processus de développement économique et social de leurs pays respectifs.

 

Aussi, voudrais-je exprimer ma satisfaction quant à la volonté commune exprimée qui a visé au renforcement du statut et de l’organisation de cette instance durant l’assemblée générale de ces trois jours. 

Mesdames et Messieurs, Chers délégués, 

 

Vous constatez certainement que les discours actuels sur la démographie de L’Afrique véhiculent de nombreux fantasmes et réveillent par ce fait, de vieilles peurs. En effet, les défis de la croissance exponentielle de la population, l’explosion urbaine, la diffusion des maladies vénériennes telles que le Sida, la destruction des sols arables, la montée du chômage et la délinquance juvénile rendent pessimistes bien des démographes et urbanistes sur l’avenir de notre continent.

 

Aujourd’hui, face à ces défis, nous sommes confortés dans notre option choisie d’accorder un degré de priorité un peu plus élevé aux besoins qu’expriment les jeunes, les femmes, les artisans et les populations rurales de nos sociétés.

 

L’ampleur des défis sociaux et les attentes toujours plus nombreuses et plus pressantes de nos concitoyens nous font en effet le devoir de prendre désormais toute la mesure du chemin qu’il reste à parcourir.

C’est pourquoi notre conviction demeure qu’une véritable synergie d’actions entre le Parlement et les ministères sectoriels de nos pays, est à perpétuer et à actualiser en vue de réaliser des progrès appréciables dans de nombreux domaines. 

 

Mesdames et Messieurs,

 

Au moment où cette rencontre d’Abidjan s’achève, je voudrais me féliciter de la qualité de vos travaux et des résolutions et recommandations adoptées. Je suis particulièrement heureux que les parlementaires africains aient choisi d’avoir une position commune pour les négociations à venir sur la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) au-delà de 2014 et le Programme de développement pour l’après-2015.

 

Je souhaite vivement que les conclusions des travaux puissent contribuer à remporter de nouveaux succès sur le chantier du développement.

 

Avant de terminer, je voudrais saisir l’occasion pour réitérer ma profonde gratitude à tous les partenaires qui nous accompagnent dans la lourde tâche de reconstruction de notre pays ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à l’organisation et à la tenue de ce forum, particulièrement à la Fédération Internationale pour le Planning Familial (IPPF) représentée ici par son Directeur régional, Monsieur KOUAKOU Lucien, et également au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) représenté par M. Constant-Serge BOUNDA. 

 

Mesdames et messieurs les délégués,

 

Par notre engagement, nous ne manquerons pas de consolider le processus qui fera progressivement des rencontres du Forum, un des rendez-vous les plus importants de notre continent.

 

C’est sur ces mots de remerciements et sur cet espoir nourri que je voudrais déclarer clos les travaux de l’Assemblée Générale du Forum des parlementaires africains sur la population et le développement.

Je vous remercie.