Comment Ouattara est en train de changer la Côte d’Ivoire.

“Chers frères et sœurs, nous allons gagner parce que la Côte d’Ivoire a besoin de changement. On est fatigué des promesses sans lendemain et des projets qui n’ont jamais été réalisés en 10 ans. Je viens vous dire qu’Alassane Ouattara fera ce qu’il promet.

 Je viens vous dire de me donner cinq ans pour redresser et reconstruire la Côte d’Ivoire ». Ce samedi 16 octobre 2010, devant une foule immense rassemblée au stade ‘’Inchallah’’ de Koumassi, le porte-flambeau du Rassemblement des Républicains (RDR) à l’élection présidentielle réitère son ambition de briguer la magistrature suprême pour remettre sur les rails du développement et de la prospérité, un pays affaibli par la division entre ses filles et fils, par la culture de la violence et par la guerre.

Homme d’honneur, pour qui la parole donnée est sacrée, le président de la République qui a raflé la mise à la compétition électorale et s’est installé au palais présidentiel après son investiture en mai 2011, ne ménage plus ses efforts pour repositionner son pays dans le concert des nations afin de faire flotter haut le drapeau ivoirien dans le ciel africain et également mondial. En effet, pour le visiteur qui a connu Abidjan en 2010, et qui n’y avait plus remis les pieds, le changement impulsé par le premier citoyen ivoirien est saisissant.

En seulement deux ans de pouvoir effectif, l’ancien directeur général adjoint du FMI a redonné à la capitale économique de la Côte d’Ivoire et à bien d’autres villes de l’intérieur leur éclat. Le Programme présidentiel d’urgence conçu depuis le Golf hôtel où le chef de l’Etat et son gouvernement étaient sous blocus pendant la crise postélectorale, est passé par là. Du haut de son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, Alassane Ouattara, travaille sans relâche et sur tous les fronts. Sachant, en outre, que la route précède le développement, il a mis un point d’honneur sur la réhabilitation du réseau routier ivoirien.

Du Sud au Nord en passant par l’Est et l’Ouest, les routes ont connu des travaux importants au grand bonheur des usagers. A coté des routes, le PPU a permis de remettre à niveau de nombreuses infrastructures étatiques abandonnées depuis plus de dix ans. Dans les villes, les bâtiments publics qui avaient une piètre image, brillent désormais après leur réhabilitation à l’occasion des visites d’Etat du président de la République visant à toucher du doigt le quotidien de ses concitoyens dans les différentes régions du pays.

La relance économique propulse les grands projets

Les universités du pays entièrement réhabilitées à hauteur de 110 milliards de FCFA, les résidences des préfets et sous-préfets, les préfectures et sous-préfectures, les brigades de gendarmerie, les commissariats complètement pillés et saccagés pendant la crise présentent désormais une image reluisante après leur réhabilitation.
Conscient qu’il a pris un pays totalement à genoux, le président de la République s’est attelé à relancer la croissance économique. En un temps record, il a remis au vert tous les indicateurs économiques. Ce qui a permis à son pays de renouer avec la croissance économique. Dans cet environnement propice à l’investissement, les grands projets ont été initiés. Autoroutes, échangeurs, ponts, voies interurbaines, ouvrages d’adduction d’eau potable, tout le pays est en chantier. Dans la capitale économique, les ouvriers sur les chantiers de l’échangeur de la Riviera II, de celui du boulevard Giscard d’Estaing à trois niveaux qualifié de plus moderne d’Afrique de l’Ouest, sont toujours présents et les machines tournent à plein temps. Ce qui veut dire que les travaux avancent bien afin que les infrastructures soient livrées dans les délais.

Les deux échangeurs qui vont coûter 5,4 milliards FCFA pour celui de la Riviera II et 125 milliards de F CFA pour le boulevard VGE sortent de terre sous les regards admiratifs des Ivoiriens. A coté de ces deux projets importants, pousse peu à peu le troisième pont baptisé ‘’pont Henri Konan Bédié’’. Treize années durant, les Ivoiriens ont attendu cet ouvrage. Une première pierre avait été posée par l’ancien président Henri Konan Bédié en 1999. Depuis le 7 septembre 2011 où le Président de la République a procédé au lancement officiel des travaux, le projet avance à grands pas. Et le délai de 25 mois pour la livraison semble être tenable. A l’intérieur du pays, le projet de l’autoroute Abidjan-Grand -Bassam dont la durée des travaux est estimée à 30 mois avec un coût de 62 milliards FCFA, a été ressuscité et lancé le 3 août 2012. Pendant que l’autoroute du Nord terminée s’apprête à être livrée en décembre prochain.

On le voit, le bâtisseur Alassane Ouattara est à l’œuvre et les populations de Jacqueville, de Bouaflé ont le sourire avec l’avancement des travaux des ponts sur la lagune ébrié pour faciliter l’accès de la ville de Jacqueville et sur la Marahoué pour désenclaver la ville de Bouaflé. Pendant de longues décennies, les populations de cette ville ont rêvé à ce pont qui n’a jamais vu le jour. Le chef de l’Etat soucieux du bien-être des Ivoiriens a donné corps à ce projet en lançant les travaux le 22 septembre 2012.

«Ces travaux sont la confirmation de la réalisation de notre engagement à faire du secteur routier un axe majeur de la stratégie de développement de la Côte d’Ivoire», a déclaré le Président de la République. Avec toute ces réalisations en cours, il est évident que la président Alassane Ouattara est parfaitement en phase avec sa promesse faite aux Ivoiriens de changer la Côte d’Ivoire une fois aux affaires. Tout le peuple constate avec enthousiasme qu’il est en train de marquer son passage à la tête de l’Etat ivoirien et l’histoire du pays par des actes concrets et non des discours creux. Le réalisme a pris le pas et la Côte d’Ivoire est en train de se métamorphoser comme le chef de l’Etat l’avait promis.

Lacina Ouattara