Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a au cours d’une conférence le 9 avril 2014 dernier indiqué que le projet de loi adopté par le gouvernement et portant composition de la Commission électorale indépendante (CEI) « ne sera pas renégocié ».
Ces propos d’Hamed Bakayoko ne rencontrent pas l’assentiment de la coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en côte d’ivoire (COSOPCI ). « La COSOPCI regrette cette position de fermeté du Ministre en charge de la réforme de la CEI.
Elle se désolidarise totalement de cette attitude musclée qui pourrait envenimer l’environnement politique », dixit la COSOPCI dans une déclaration signée de son coordonnateur général Adjoumani Pierre. Qui a invité le gouvernement à entamer une concertation avec toutes les parties prenantes (partis d’opposition et société civile) et d’élargir la reforme au code électoral avec le couplage des élections présidentielles, législatives, régionales et municipales.
Cette organisation « demande à l’Assemblée nationale de surseoir à l’examen de ce projet de loi porteur de risques, pour la paix sociale déjà précaire ou, à défaut tenir compte de ses propositions.
La Cospci appelle les partenaires au développement à appuyer tous les efforts visant à doter la Côte d’Ivoire d’une Commission Electorale Indépendante impartiale, crédible et professionnelle qui contribuera à l’organisation d’élections crédibles, transparentes et apaisées en 2015.
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Enfin la Coalition de la société civile pour la Reforme Electorale prend la communauté nationale et internationale à témoin des éventuelles menaces de crises qui pourraient surgir suite à la proposition du Gouvernement dans le cadre de la réforme de la CEI », souligne la COSOPCI.
Abdoulaye Touré
Composition de la CEI : La COSOPCI appelle l’Assemblée nationale à surseoir à l’examen du projet du projet - Photo à titre d'illustration