Concours de la fonction publique / Joël N’Guessan avertit « Il est possible qu’on demande un récépissé de recensement »

Le récépissé de recensement général de la population et de l’habitat (Rgph) pourrait être exigé à des candidats aux concours d’entrée à la fonction publique.

C’est cette révélation de taille qu’a faite, avant-hier, Joël N’Guessan, porte-parole principal du parti présidentiel, le Rassemblement des Républicains ( Rdr), face aux populations de la région du Hambol.

 « Qu'ils arrêtent leur boycotte du recensement. Le recensement contribue au développement de nos régions… Je vous préviens…Il est possible que demain, pour passer un concours pour rentrer à la fonction publique, on  demande un  récépissé de recensement…Les opposants du Fpi  sont méchants, ils ne veulent pas que les gens évoluent, ils ne veulent pas que les villes se développent », s’est emporté l’ancien ministre  des droits de l’homme et des libertés publique.

Le porte parole principal du Rassemblement des Républicains (Rdr), l’ancien  ministre Joël N’Guessan, a conduit une mission de réconciliation et de mobilisation entre les cadres et les militants du Rdr dans la région du Hambol  du samedi 19 avril au dimanche 20 avril 2014. Il a successivement rencontré les militants de Tortiya, de Niakara et de Tafiré.

Après avoir écouté les militants de ces différentes localités qui ont tous décriés le comportement des élus locaux de leur parti et ce qui les a opposés lors des dernières élections locales, Joël N’Guessan a transmis « le message » de leur parti.

« La réconciliation est un diamant plus important que le diamant lui-même. Je suis content que vous ayiez vidé vos cœurs. C’est çà le Rdr. La réconciliation va être rapide à Tortiya parce que je n’ai pas entendu qu’il y a eu mort d’homme… Je n’ai pas entendu dire qu’on n’a jeté une bombe sur des femmes au marché, je n’ai pas entendu qu’on a mis des pneus sur des hommes pour les brûler… Le Président est en train de réconcilier la Côte d’Ivoire », a soutenu le porte-parole des Républicains.

Et il poursuit pour dire que « en 2015, le slogan ne sera plus ‘’Ado solution’’ mais ‘’Ado le salut de la Côte d’Ivoire’’. Si nous ne nous entendons pas, ce n’est pas la peine de demander à Alassane Ouattara d’être candidat. C’est notre cohésion, notre union qui peut lui permettre de travailler. » Aussi, il lance un appel à l’opposition ivoirienne : « le temps de la violence est terminé. On ne peut pas éternellement semer la violence.

Le temps du pardon est arrivé… S’ils ne veulent pas de la réconciliation, qu’ils nous disent ce qu’ils veulent… La Cdvr (Commission dialogue vérité et réconciliation) auditionne des victimes et ils disent n’allez pas là-bas mais en même temps ils demandent le dégèle de leurs avoirs », a déploré l’ex-numéro 2 du parti d’Anaky Kobéna.

Ladji Abou SANOGO
Envoyé spécial