« Si je devais choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je retiendrais sans hésiter la seconde solution », avait affirmé un jour l'ancien Président américain Thomas Jefferson.
Cette déclaration traduit de façon éloquente le rôle prépondérant de la presse dans la vie quotidienne des hommes, en ce sens que la presse apparaît comme un moyen d’expression de la démocratie. Elle devient la courroie de transmission des informations entre les gouvernants et le peuple ou la population.
La télévision ne peut être viable et rentable qu’à la condition qu’elle produit des informations justes et de bonne qualité. Or, la qualité d’une chaine de télévision s’apprécie au regard de la crédibilité, de la neutralité, de l'impartialité et de l'intérêt de l’information qu’elle véhicule.
Il se trouve qu'en Côte d'Ivoire, nous avons la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), qui bien qu'étant un média de service public a cessé de jouer ce rôle depuis quelques temps.
Rien qu'à la regarder, l'on s'en rend compte qu'elle est devenue une arme contre les Ivoiriens, au lieu d'être un outil de réconciliation.
Cette façon de nous imposer l'information en 2017 n'est pas bonne. Il faut arrêter ça !
La RTI doit aujourd’hui s’inscrire résolument dans une nouvelle vision, à savoir, être un outil qui réconcilie et qui rassemble les Ivoiriens.
Ce support doit montrer, d’abord ce que fait les Ivoiriens et ce que sont les Ivoiriens. Il doit montrer ce que fait le gouvernement et ce que sont les gouvernants.
Il doit aussi permettre aux Ivoiriens, de s’exprimer, de se vider, d’aller à la rencontre des autres. En somme ouvrir les antennes à toutes les tendances. C’est comme ça que devrait se présenter notre télévision nationale.
Tous les discours doivent être autorisés, à condition bien sûr que ce soit des discours de paix et de stabilité.
Moïse Yao K.
Journaliste-Blogueur
Photo à titre d'illustration / Le batiment principal de la RTI