« Depuis la fin de la crise post-électorale qui a ébranlé la Côte d'Ivoire, il y a de cela six ans, des progrès notables ont été enregistrés sur tous les chapitres », a indiqué la patronne de l’ONUCI.
Il s’agit notamment de l'amélioration de l'environnement politique, des droits de l'homme et de justice transitionnelle et la poursuite de la croissance économique.
Toutefois, « beaucoup reste encore à faire particulièrement dans le domaine de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale », a estimé Aïchatou Mindaoudou qui s’exprimait quelques heures après l’élection de la Côte d’Ivoire en qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour l’envoyée de l’ONU, le gouvernement ivoirien doit prendre des mesures pour assurer un partage équitable des ressources « afin que toutes les couches sociales bénéficient des dividendes de la paix ».
Rappelant que si la situation sécuritaire du pays s'est largement améliorée, il n’en demeure pas moins que des efforts restent encore à faire pour mettre en place des forces de sécurité responsables bénéficiant de la confiance des populations.
«Il est urgent que le gouvernement, avec l'accompagnement de ses partenaires améliore la discipline au sein des forces armées et mette en œuvre les réformes prévues par la loi de programmation militaire 2016-2020 », a-t-elle poursuivi. Avant de juger impératif d'assurer une pleine intégration des ex-combattants dans la société.
Pour rappel, le départ effectif de la mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire est fixé au 30 juin 2017. Mais à ce jour, on note que tout le personnel en uniforme a été déjà rapatrié. Il ne reste plus qu’une équipe réduite de huit civils, apprend-on.
Moïse Yao K.
Côte d’Ivoire/Aïchatou Mindaoudou (patronne de l’ONUCI) : «Beaucoup reste encore à faire pour la réconciliation nationale».