Les trois ténors de la politique ivoirienne pourraient ne pas être comptés dans l'effectif des candidats à la présidentielle de 2025, à en croire Jeune Afrique.
Dans son récent numéro, Précisément en son article sur le portrait du frère cadet d'Alassane Ouattara, Téné Birahima Ouattara, le confrère jeune Afrique a fait part d'un détail, non moins important, sur la présidentielle de 2025.
Les adversaires pour le fauteuil présidentiel
Alors que tous les partisans des trois grands partis politiques de Côte d'Ivoire veulent voir leur différent mentor au palais présidentiel, Alassane Ouattara a un tout autre plan. Selon le bi-hebdomadaire, il envisage changer les visages des acteurs politiques ivoiriens. Et ce, par la modification, une fois de plus, de la Constitution ivoirienne.
Alassane Ouattara envisage changer les visages des acteurs politiques ivoiriens
Le président de la République garde au chaud sur sa table le projet de la limitation d'âge à l'élection présidentielle. Une loi de la Constitution de 2016 qui avait soulevé assez de débats en Côte d'Ivoire. En effet, selon la Constitution ivoirienne de 2016 il n'existe pas d'âge limite pour se présenter à une élection présidentielle en Côte d'Ivoire.
Cette nouvelle disposition de la loi fondamentale ivoirienne écartera définitivement ses adversaires politiques. Par ricochet, elle ouvrira la voie du rajeunissement de la classe politique ivoirienne évoqué et souhaité par bon nombre d'Ivoiriens.
Le cas de son frère cadet
La limitation d'âge à 75 ans pour la présidentielle sera une aubaine pour beaucoup de prétendants. A l'instar de son frère, le ministre d'Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima. Il aura 70ans en 2025 donc présidentiable.
Sur cette question, Jeune Afrique révèle qu'Alassane Ouattara n'entend pas jouer cette carte. Il refuse d'être traité de monarque par ses détracteurs. Il serait donc possible qu'il positionne le premier ministre Patrick Achi. Quand à « photocopie », il occupera un poste stratégique dans le gouvernement de ce dernier. Cette stratégie permettra aux Ouattara d'éviter que des affaires dérangeantes refassent surface.
Ce que redoute pratiquement tous les chefs d'Etat africains.
Alain Zadi
Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo ne pourront plus être de la course présidentielle en 2025 (PhDr).