En début d’après-midi, la contestation a également gagné Daoukro (centre-est), fief de l’ex-président Henri Konan Bédié et grand allié du président Ouattara.
"Des militaires, le visage recouvert de peinture, à moto ou en voiture et armés de kalachnikov sillonnent la ville en tirant à l’air. Le marché s’est vidé, les commerces ont fermé", a rapporté un journaliste.
En novembre 2014, une vague de protestation de soldats était partie de Bouaké pour s’étendre à Abidjan, la capitale économique, et d’autres villes du pays.
Le quartier-maître Siaka Ouattara, porte-parole des militaires, avait alors présenté le non-paiement des "arriérés de soldes de 2009 2011 et de 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" comme principal motif de leur mécontentement, rejetant toute "politisation" du mouvement.
Le président Ouattara s’était engagé fin novembre 2014 à verser ces arriérés de soldes.
L’avancement de 8.400 caporaux, autre revendication des protestataires, devait également être assuré dès "le 1er janvier 2015", à travers des promotions.
Selon plusieurs sources sécuritaires, d’anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l’accord de paix de Ouagadougou signé en 2007, étaient à l’origine du mouvement.
Dans la nuit du 5 au 6 janvier 2017, aux environs de 0h30, un groupe de militaires a fait irruption à l’Etat-Major de la 3ème Région Militaire de Bouaké en faisant usage d’armes à feu.
Selon plusieurs sources sécuritaires, d’anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l’accord de paix de Ouagadougou signé en 2007, sont à l’origine du mouvement.
Avec AFP
Photo à titre d'illustration:Des mouvements du même ordre avaient déjà éclaté en novembre 2014