Quatre jour après le crash d'un avion dans la capitale économique ivoirienne, samedi, les causes exactes de l'accident restent floues. On en sait plus sur le plan de vol de l'avion et sur les passagers, parmi lesquels des hommes des forces spéciales françaises engagées dans l'opération Barkhane au Mali.
Le temps est apocalyptique, samedi 14 octobre au matin, à Abidjan. Un violent orage est en train de déverser ses pluies torrentielles sur la capitale économique. Les nuages sont épais, la visibilité très faible. Sur la voie express qui mène à Grand-Bassam, les véhicules ont réduit leur allure, et les piétons tentent de se protéger des eaux quand, tout à coup, un avion les survole à très basse altitude et s’écrase à quelques mètres de la côte, dans l’Océan Atlantique. Il est alors 8h30.
Face à la violence du choc, l’Antonov 26 se fend en deux. Dix minutes après son dernier contact avec la tour de contrôle de l’aéroport Felix Houphouët-Boigny, l’avion-cargo destiné à transporter des marchandises vient de rater sa deuxième tentative d’atterrissage. Quatre jours après, de nombreuses zones d’ombre continuent à planer sur les circonstances de ce crash.
Quatre tués, six blessés
Aussitôt après le crash, plusieurs dizaines de personnes se ruent sur place pour porter secours aux dix occupants de l’avion, rapportent des habitants du quartier d’Adjouffou qui ont assisté à la scène. Quatre d’entre eux, le pilote, le co-pilote et deux mécaniciens, tous de nationalité moldave, sont morts noyés. Les six autres, deux Moldaves et quatre Français, ont été blessés par des éclats d’hublots.
L’avion venait de Bamako, au Mali
Parmi les Français, un des blessés est Franco-Ivoirien et trois sont des militaires des forces spéciales de l’opération Barkhane. L’Antonov 26, siglé d’un V bleu, appartenait à la compagnie moldave Valan International Cargo Charter (Valan ICC), une entreprise sous-contrat avec l’armée française depuis juin 2016, selon son site internet...
Côte d’Ivoire : ce que l’on sait du crash de l’Antonov à Abidjan, samedi - Photo à titre d'illustration