Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui a pris une part active au sommet de l’Union africaine (Ua) sur la Cpi, a regagné la Côte d’Ivoire le samedi 12 octobre en fin d’après-midi.
A son arrivée à Addis-Abeba, la veille du sommet, Alassane Ouattara a envoyé un message qui ne souffre d’aucune ambigüité sur la position de son pays, la Côte d’Ivoire, se démarquant, totalement, de la position de certains des ses pairs qui réclament, un retrait en bloc des pays africains de la Cour pénale internationale ( Cpi). « La Côte d’Ivoire ne quittera pas la Cpi », a-t-il fait valoir.
Le chef de l’Etat ivoirien a réitéré cette position de son pays, à son retour à Abidjan. Ce sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) portait sur le thème: ‘’Les relations de l’Afrique avec la Cour Pénale Internationale (CPI)’’.
Au cours d’un point presse qu’il a animé à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, à son retour à Abidjan, Alassane Ouattara a indiqué que malgré tout ce qui a été dit et écrit avant le sommet, ce qui importe de retenir, c’est la « convergence » des points de vue. Ainsi, les pays membres de l’Ua ont réaffirmé leur engagement à coopérer avec la Cpi.
Dans ce cadre, ils ont souhaité la « suspension » des poursuites contre les Chefs d’Etat « démocratiquement élus, pendant la durée de leur mandat ». « Le traité de Rome s’impose à tous les signataires », a martelé le chef de l’Etat. A une préoccupation d’un journaliste qui voulait savoir si, au cours des travaux, le cas Laurent Gbagbo, ex-chef de l’Etat ivoirien détenu à la Cpi, a été évoqué, c’est par un « non » retentissant que Ouattara a réagi. « Non, le cas Gbagbo n’a pas été évoqué au sommet de l’Ua », a-t-il indiqué. « Non, pas du tout. A aucun moment son cas (Gbagbo) n’a été évoqué » a-t-il insisté.
Côte d’Ivoire-Cpi/De retour du sommet de l’Ua: Alassane Ouattara « Le cas Gbagbo n’a pas été évoqué » - Photo à titre d'illustration