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Côte d’Ivoire: déploiement militaire "impressionnant" au centre du pays pour juguler le phénomène des bandes armées

  • 24/11/2013
  • Source : Xinhua
ABIDJAN - Des contingents de militaires ivoiriens ont été déployés de manière impressionnante samedi à Bouaké et Botro (centre) en vue de juguler le phénomène des bandes armées qui sévissent dans la région, a-t-on appris auprès des autorités administratives.

 ABIDJAN - Des contingents de militaires ivoiriens ont été déployés de manière impressionnante samedi à Bouaké et Botro (centre) en vue de juguler le phénomène des bandes armées qui sévissent dans la région, a-t-on appris auprès des autorités administratives.
 
Selon le préfet de Botro Lamine Cissé, des patrouilles motorisées et pédestres ont été initiées afin de débusquer les individus armés qui troublent la quiétude des populations.
 
"Nous avons proposé la mise en place d’unités mobiles qui sillonneront la zone", a noté le préfet.
 
A en croire celui-ci, la situation sécuritaire dans le secteur était alarmante, eu égard aux exactions des bandes armées appelées communément "coupeurs de route".
 
"A la faveur de la visite imminente du président de la République dans la région, le dispositif militaire s’est renforcé et nous notons une amélioration", a-t-il énoncé.
 
Des habitants de Botro interrogés affirment vivre dans la psychose entretenue par les bandes armées, et se réjouissent du déploiement militaire qui vise selon eux à apporter plus de sérénité.
 
Depuis plusieurs mois, des bandes écument les routes des régions du pays, dont notamment le centre, où des axes routiers sont "pris en otage" par ces inconnus lourdement armés.
 
Dans le courant du mois de mars, une mission de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) avait essuyé des tirs libérés par ces hommes armés sur l’axe Bouaké – Botro.
 
Les autorités ivoiriennes ont tiré la sonnette d’alarme, promettant de prendre la question à bras-le-corps.
 
Le président ivoirien Alassane Ouattara avait assuré, lors d’ une rencontre avec le corps préfectoral, que les forces de sécurité engageraient une guerre "sans merci" contre les bandes armées incontrôlées.