Dominique Ouattara continue de se battre pour les droits des des femmes et des enfants de Côte d'Ivoire. Mais avec quels moyens d'action ?
Depuis que Dominique Ouattara s’est éloignée de ses affaires, dont elle a remis la gestion à ses enfants Loïc et Nathalie après l’élection de son mari à la présidence, en 2010, la première dame ivoirienne se consacre exclusivement aux œuvres humanitaires et caritatives. Dernière intervention en date : le 10 mars 2017, à Adzopé, dans la région de la Mé, près d’Abidjan. Dans ce fief historique du Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir, Dominique Ouattara présidait la cérémonie officielle de la célébration de la 40e édition de la journée internationale des droits des femmes.
Un parterre de personnalités féminines l’accompagnait. Étaient présentes Henriette Diabaté, Grande chancelière de l’Ordre national de la république, Aïchatou Mindaoudou, la représentante du secrétaire générale des Nations unies, ainsi que plusieurs membres du gouvernement. La visite de la première dame s’est traduite par un financement additionnel de 200 millions de francs CFA (après une première tranche de 450 millions) pour 2 000 projets du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FACFI).
Plus de 10 milliards de F CFA de prêts
Ce fonds d’autonomisation fonctionne sur la base de petits crédits de 100 000 à 300 000 F CFA permettant de démarrer des projets générateurs de revenus. Le FAFCI s’appuie sur les institutions de micro-finance et de microcrédit pour allouer ses prêts. Avec un capital de 8,5 milliards F CFA, le FAFCI a permis d’accorder à 1 150 000 Ivoiriennes de divers horizons plus de 10 milliards de F CFA (plus de 15, 2 millions d’euros) de prêts...
Photo à titre d'illustration : Dominique Ouattara, la première dame de Côte d'Ivoire