C’est la fin, ce mardi, du mini-sommet Afrique de Berlin où neuf chefs d'Etat du continent sont réunis à l'invitation d'Angela Merkel, qui préside actuellement le G20. La chancelière veut promouvoir les investissements sur le continent et en parallèle s'attaquer aux causes de l'émigration vers l’Europe.
Pas encore de conclusion générale, mais le Kenya notamment vient de signer une convention pour l’amélioration de la fiscalité. C’est l’Allemagne et l’Italie qui parrainent cette convention académique. La formation du personnel des services kényans des impôts sera assurée par des experts de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’idée, c’est que les pays africains sachent mobiliser leurs propres ressources financières.
Dans le cadre du partenariat du G20 avec l’Afrique, le ministère allemand de la Coopération et du développement a choisi lundi les trois premiers pays africains qui vont bénéficier du programme « Investir pour un avenir commun » : la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Tunisie. Des pays qualifiés de réformateurs notamment par la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque africaine de développement (BAD).
L’implication de ces institutions financières internationales consistera à aider les pays du continent, à prendre en charge l’assurance des risques qui inquiètent les investisseurs privés. Les participants à la conférence de Berlin reconnaissent que le défi est immense. Pour avoir une économie capable de faire reculer la pauvreté, l’Afrique a besoin de créer entre 18 et 20 millions d’emplois chaque année. Or elle n’en crée que 3 millions aujourd’hui.
L’Allemagne a annoncé 300 millions d’euros supplémentaires à son apport public au partenariat avec l’Afrique, ouvert à tous les pays. Des futurs partenariats pour les investissements dans le cadre du programme « Compact with Africa » feront l’objet de délibérations entre les pays du G20 et 10 chefs d’Etat et de gouvernement africains, selon un communiqué du ministère allemand de la Coopération et du développement.
Côte d’Ivoire, Ghana et Tunisie vont bénéficier du partenariat G20-Afrique