Le gouvernement ivoirien et son opposition vont reprendre, mercredi, le dialogue politique pour discuter des derniers détails avant l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 25 octobre prochain.
Selon le cabinet du ministre d'Etat auprès du Président de la République chargé du dialogue politique, Jeannot Ahoussou Kouadio, cette rencontre est prévue " le mercredi 9 septembre 2015" dans l'après-midi à Cocody-Attoban. La dernière rencontre de ce dialogue politique remonte au mardi 26 mai dernier.
Une partie de l'opposition ivoirienne réunie au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) sollicite depuis quelques semaines une rencontre avec le Chef de l'Etat Alassane Ouattara, selon qui "rien ne se fera sous la menace", et "la chienlit ne sera pas tolérée", pendant la campagne, pendant et après le scrutin présidentiel du 25 octobre.
M. Ouattara, ouvert au "dialogue'' a fait cette déclaration en marge du premier conseil des ministres qu'il a présidé le mercredi 2 septembre dernier, après trois semaines de vacances gouvernementales.
‘' (…) rien ne se fera sous la menace, mais nous sommes ouverts au dialogue et nous voulons que nos concitoyens soient rassurés que ces élections seront paisibles (…) bien évidemment, ceci veut dire que la chienlit ne sera pas tolérée durant la campagne, durant l'élection et après le scrutin'', a averti le président ivoirien, en réponse aux revendications de la CNC.
Pour cette opposition anti-Ouattara, "la mise en place d'une Commission électorale équilibrée et réellement indépendante, l'adoption d'un Code électoral consensuel, l'établissement d'une liste électorale consensuelle et acceptée de tous, (…), le respect strict de l'article 35 de la Constitution relatif aux conditions d'éligibilité à la Présidence de la République'', sont les conditions "indispensables'' à la tenue des élections "justes, transparentes et crédibles''.
S'agissant de l'élection présidentielle du 25 octobre, le président ivoirien a souligné que ‘'l'ensemble des ministres ont pris toutes les dispositions pour que la campagne et le scrutin se déroulent dans un climat de paix et de sécurité afin que chaque Ivoirien puisse exprimer librement son opinion''.
‘'Nos concitoyens ont été traumatisés par ce qui s'est passé il y a quelques années en 2010 et personne ne veut revenir sur cette manière de faire. Je constate d'ailleurs que la dernière élection s'est bien déroulée avec la CEI, au premier tour comme au deuxième tour'', avait-il indiqué, renouvelant son ‘'soutien'' à cette CEI ‘'améliorée'' qui doit pouvoir faire son travail en toute sérénité.
LS/APA
Le gouvernement ivoirien et son opposition vont reprendre, mercredi, le dialogue politique