Côte d'Ivoire : le gouvernement et les centrales syndicales préparent la Fête du travail

  • 18/04/2014
  • Source : Xinhua
Le gouvernement ivoirien et les centrales syndicales se sont rencontrés jeudi à Abidjan afin d'évaluer les acquis du dialogue social et les attentes des travailleurs en prélude à la célébration, le 1er mai, de la Fête du travail.

"Nous avons travaillé dans une bonne ambiance pour passer en revue les doléances des travailleurs dont la majorité des préoccupations ont trouvé des solutions", a déclaré le ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, à l'issue des travaux présidés par le Premier ministre Kablan Duncan.
 
Selon Dosso Moussa, les avancées enregistrées permettent d'envisager le 1er mai sous le prisme d'une "belle Fête du travail ".
Les avancées tiennent, notamment, au relèvement du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 60.000 francs CFA, à la mise en oeuvre de la Couverture maladie universelle en janvier prochain, au déblocage et à l'augmentation progressifs des salaires des fonctionnaires, à la lutte contre la cherté de la vie par la création d'une Commission.
 
"Nous saluons la dynamique du dialogue social qui doit être continue, nous avons noté des avancées et pouvons dire que 50% de nos revendications ont été réglées et que la moitié concerne les questions sur lesquelles nous continuons de travailler dont les minimas sectoriels", a indiqué le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), Joseph Ebagnerin.
 
Depuis l'édition 2013 de la Fête du travail, le Premier ministre, Daniel Kablan Dunacn, a décidé de rencontrer chaque semestre les cinq principales centrales syndicales pour "faire le point du traitement des revendications".
 
La rencontre de jeudi a permis aux centrales syndicales de plancher sur "13 problématiques" liées aux conditions de vie et de travail des salariés ivoiriens.
A l'ouverture des travaux, Kablan Duncan a félicité les responsables syndicaux pour leur "sens de la responsabilité" et leur "attitude constructive" qui a permis au gouvernement de conduire son programme de reconstruction nationale après la grave crise post-électorale de 2010-2011.