En Côte d’Ivoire, le Conseil des ministres doit examiner mercredi 28 septembre l'avant-projet de nouvelle Constitution. Le texte passera ensuite par l'Assemblée nationale pour être soumis à l'approbation des députés avant de faire l’objet d’un référendum. S’il est adopté, il engendrera de sérieux changements dans la vie politique du pays.
Il ne fait guère de doute que le texte soumis au Conseil des ministres mercredi 28 septembre sera adopté séance tenante pour être ensuite transmis aux députés ivoiriens.
La date du premier examen est arrêtée au 5 octobre et se déroulera en deux phases. D'abord, les élus prennent connaissance du document et y ajoutent éventuellement des amendements. Puis, en séance plénière, ils procéderont à son adoption, dans une semaine ou deux en fonction des débats.
Ensuite, ce sera le référendum. Les autorités ivoiriennes souhaitent le réaliser le plus rapidement possible. Objectif : organiser dans la foulée les élections législatives.
De nombreuses interrogations
Ce projet de nouvelle Constitution suscite de nombreuses interrogations. Si la troisième République voit le jour, le président Ouattara décidera-t-il de nommer pour la période transitoire un vice-président ? Si c'est le cas, quel sera l'heureux nommé ? Sera-t-il un homme du sud comme semble l'avoir sous-entendu récemment le chef de l'Etat qui est du nord ?
Dernière question : assistera-t-on alors à un remaniement gouvernemental dont les « anciens », des personnalités de qualité, apporteront leurs contributions au Sénat tandis que les « jeunes loups » du gouvernement apporteront leurs contributions à l'édification de « l'Ivoirien nouveau » que le président Ouattara appelle de ses vœux ? Réponse dans les mois à venir…
Alassane dramane Ouattara president ivoirien