Côte d’Ivoire: les chauffeurs de camions citernes veulent « un salaire de base de 350.000 Fcfa » (syndicat)

  • 12/10/2018
  • Source : APA
Le Syndicat national des conducteurs de citernes de Côte d’Ivoire (Snccci) souhaite « un salaire de base de 350.000 Fcfa » pour les chauffeurs, a dit jeudi à APA son secrétaire général, Ouattara Aboubacar, jugeant « insignifiant » leur paie située « entre 50.000 et 125.000 Fcfa ».

Un chauffeur de camion-citerne « touche entre 50.000 et 125.000  Fcfa, c’est insignifiant », a fait savoir M. Ouattara, ajoutant que  l’organisation syndicale négocie avec le patronat pour « un salaire de  base de 350.000 Fcfa » avec des primes par rapport à leurs voyages.  

«  Les poids lourds demandent beaucoup de concentration » et se « reposer  dans des conditions optimales et de bons hôtels est nécessaire pour  pouvoir reprendre la route », a-t-il soutenu, évoquant « des primes par  kilomètre» ou des primes à « homologuer » avec les employeurs.  

Outre  la « révision complète » de la grille salariale, et d’autres  revendications qui sont sur la table de négociation « on veut des  parkings viabilisés pour nos camions » vu la dangerosité des matières  transportées, a-t-il fait remarquer.   

Les  conducteurs de camions citernes d’hydrocarbures ont observé début  octobre un arrêt de travail pour protester contre l’introduction de  nouveaux instruments de mesure qui selon le syndicat fait subir aux  transporteurs des pertes eu égard aux écarts entre le volume d’empotage  et de dépotage.  

Selon M. Ouattara, « les  choses évoluent positivement » grâce à l’implication du ministère des  Transports qui suit les négociations. Par conséquent,  le Snccci  n’envisage pas de grève car « il n’est pas question que la population  souffre encore d’un arrêt de travail ».  

Une  rencontre est prévue le 18 octobre 2018 dans le cadre de la poursuite  des négociations, et regroupera les responsables du ministère des  Transports, les conducteurs, les transporteurs et les gérants de  stations-service « pour un début de solutions », a-t-il poursuivi.

Dimanche,  le syndicat annonce déjà une Assemblée générale extraordinaire à la  Bourse du travail à Treichville, au Sud d’Abidjan, en vue d’un  compte-rendu des activités de l’organisation et tabler sur les  perspectives du mouvement.  

AP/ls/APA