Réunis en conférence de presse ce mardi 15 Décembre 2020 dans la commune de Yopougon, l’Ong Onphaci et la Confejes ont procédé au lancement de leur projet commun, celui de la promotion du bien-être et de la santé de la jeune femme de 16 à 40 ans à travers la pratique du sport en présence de représentants du ministère de la jeunesse et du sport, du ministère de la femme de la famille et de l’enfant, et du ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.
En effet, retenu par la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) pour son projet dans le cadre de son programme Femme-Sport-Santé, l’Organisation nationale des parents pour handicapés auditifs de Côte d’Ivoire (ONPHACI) a présenté le contenu et les articulations dudit projet aux différents partenaires et à la presse au sein de son siège sis à Yopougon-Wassakara.
Vulgariser la pratique du sport comme un générateur essentiel de bien-être et de santé ; faire un plaidoyer pour la vulgarisation des possibilités des offres de pratique d’activités sportives accessibles et inclusives ; relever le taux de pratique du sport chez les femmes en général, mais surtout emmener les femmes en situation de handicap à s’y intéresser d’avantage ; contribuer à l’amélioration des performances et de l’impact économique des investissements à travers le sport. Tels sont en substance les objectifs de ce projet présentés par le responsable des programmes et projets de l’ONG Onphaci, M. Koffi Houphouët Séraphin.
Prévu se dérouler sur une période de 5 mois à compter de Décembre 2020, ce projet de l’ONG Onphaci cible 3000 femmes des localités de Dabou, Gagnoa et Bondoukou avec pour objectif, la participation effective et active de 1000 femmes aux activités sportives du programme à savoir la marche, le fitness, le Maracaña et le handball.
« Pour réussir ce pari, des journées portes ouvertes, journées d’immersion et campagnes de sensibilisation sont prévues » a annoncé M. Koffi Séraphin car « pratiquer le sport, c’est capital pour la santé et pour le bien-être » va-t-il dire pour terminer. .
Pour M. Camille Tano Kouassi, le Président du Conseil d’Administration de l’ONG Onphaci, vu le monde que draine habituellement le sport, il ne pouvait en être autrement que d’utiliser ce canal pour atteindre le but escompté.
« Nous pensons que le sport est un prétexte très bien choisi parce qu’il draine un maximum de personnes pour pouvoir lancer le message » a révélé le premier responsable de l’ong.
Aussi, il a exhorté l’Etat et les décideurs à désormais prendre en compte le fait que les personnes en situation d’handicap peuvent aussi bien comme tous les enfants du pays contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire.
« Nous sommes dans un Etat-nation en construction, en émergence. Un pays ne peut être émergent que parce que tous ces enfants quel que soit leur type de handicap, leur genre ou leur prototype participent au développement de ce pays. Nos enfants peuvent tout sauf parler et entendre » a affirmé M. Camille Tano Kouassi.
Quant à M. Mamadou Touré, sous-directeur au ministère des sports par ailleurs représentant la Confejes, il a tenu à féliciter l’Ong Onphaci pour la pertinence de son projet.
« Il y a lieu de féliciter l’ong Onphaci qui se bat mains et pieds pour alléger la tâche à des personnes nées avec un handicap pour un tant soit peu mettre à l’aise cette frange de la population » dira-t-il.
Il faut noter que l’Organisation nationale des parents pour handicapés auditifs de Côte d’Ivoire (ONPHACI) est née de la volonté des parents géniteurs et parents de fait ayant compris que leurs enfants à besoins spécifiques ont besoin prioritairement de l’amour, de l’affection de leurs parents pour pouvoir poser leurs réalités et problèmes vis-à-vis de l’Etat et des décideurs. Ayant débuté à faible échelle ses activités depuis 2007, Onphaci a pris le statut d’ONG en 2015 et s’est donné comme défis de vaincre la surdité.
Varol
Côte d'Ivoire : Les femmes de 16 à 40 ans invitées à la pratique du sport