Côte d'Ivoire : un plan de sortie de crise du Taekwondo dévoilé

  • 09/12/2024
  • Source : APA
Me Ali Diomandé, président du Comité directeur de transition de la Fédération ivoirienne de taekwondo, a présidé ce vendredi 06 décembre 2024 une réunion, au cours de laquelle, il a ébauché des solutions de sortie de crise de la faîtière.

Cette réunion de la fédération ivoirienne de taekwondo, qui a regroupé plusieurs acteurs de cette discipline, fait suite à la décision de l’Union des fédérations africaines de taekwondo (Aftu) de retenir Jean-Marc Yacé comme seul représentant légal pour diriger la Fédération ivoirienne de taekwondo.

L’Union des fédérations africaines de taekwondo avait, en outre, demandé qu’une Task force constituée du ministère des Sports et du Comité national olympique soit mise en place pour conduire les affaires de la fédération jusqu’à la fin du mandat en cours.

Pour Me Ali Diomandé, il faudrait mettre en place un Comité de pilotage pour gérer la Fédération ivoirienne de taekwondo. Il a fait observer que l’Aftu, par la voix de son secrétaire général, avait dit que c’était « des propositions de décisions et celles-ci, dans le cadre d’une sortie de crise ».

La crise au sein de la fédération, très « profonde, a polarisé la famille du Taekwondo », a fait remarquer Me Ali Diomandé qui estime que la résolution ne peut se faire de façon verbale, mais à travers une institution et le Comité directeur de transition existe toujours.

« Nous attendons qu’on nous mène dans le processus de règlement d’une crise qui serait qu’on s’asseye et qu’on nous dise, voici ce qu’on vous reproche », a-t-il déclaré, souhaitant qu’il y ait une approche qui soit tangible.

Il a soutenu la position de la World Taekwondo qui est d’ailleurs « neutre », qui n’a pris aucune décision définitive, et qui demande que les deux parties travaillent de façon « constructive et transparente » pour la recherche d’une solution « satisfaisante ».

Me Diomandé a, par ailleurs, relevé une note du ministère de tutelle, informant qu’il y aurait « un Comité de veille qui va travailler pour le respect des éléments qui concourent au bon fonctionnement et à la bonne gouvernance du taekwondo ivoirien ».

Pour lui, c’est une base à partir de laquelle doit être construite une solution durable, tout en rétorquant qu’« il nous est difficile d’accepter qu’une institution telle que l’Aftu, vienne en Côte d’Ivoire pour faire des propositions verbalement ».

« Notre position est claire, on ne peut pas accepter qu’on règle le problème du Taekwondo de la Côte d’Ivoire, qui est le deuxième pays en matière d’importance du Taekwondo dans le monde après la Corée, de façon verbale », a-t-il insisté.

Il a dit craindre qu’on arrive à une situation où il y a deux représentants du Taekwondo en Côte d’Ivoire, indiquant qu’il est de la « responsabilité du la tutelle de réunir les protagonistes et faire des propositions sur table pour en discuter dans le fond, car cette paralysie des activités peine les athlètes et les clubs ».

Me Diomandé assure bénéficier du « soutien de 175 clubs sur les 316 clubs affiliés et en règle avec les activités de la Fédération ». Il a souhaité que « les affaires soient conduites par un Comité de pilotage qui agit et prend des décisions ».

Pour lui, le Comité de pilotage qui sera mis en place, va gérer les affaires concernant la fédération et devrait être investi de compétences pour respecter les engagements nationaux et internationaux de la Côte d’Ivoire.

Il a encouragé les maîtres des salles à continuer de travailler, et à préparer les athlètes pour la coupe de l’ambassadeur de Corée qui est prévue se tenir le 21 décembre 2024, à Abidjan, mais aussi de rester à l’écoute du Comité directeur de transition.

AP/Sf/APA